Category: Uncategorized

  • DAX, CAC, FTSE100, Les actions européennes reculent sous l’effet des doutes sur la Fed et de la faiblesse de la Chine

    DAX, CAC, FTSE100, Les actions européennes reculent sous l’effet des doutes sur la Fed et de la faiblesse de la Chine

    Les marchés européens ont reculé vendredi, mettant fin sur une note négative à une semaine globalement positive, alors que les investisseurs se montrent plus prudents face aux perspectives économiques mondiales et à la baisse des probabilités d’une nouvelle baisse de taux de la Réserve fédérale américaine cette année.

    À 08h10 GMT, le DAX allemand perdait 0,4%, le CAC 40 français 0,5% et le FTSE 100 britannique 1,1%. Malgré ce repli, les trois indices restent en voie d’afficher des gains hebdomadaires, soutenus plus tôt par le regain d’appétit pour le risque après la réouverture du gouvernement américain.

    Les attentes de baisse de taux de la Fed sont revues à la baisse

    Le sentiment en Europe a été affecté par la forte baisse du NASDAQ Composite, en recul de 2,3% hier soir, pénalisé par les valeurs technologiques alors que les investisseurs réduisent leurs anticipations d’un assouplissement de la politique monétaire en décembre et s’interrogent sur les valorisations élevées liées à l’intelligence artificielle.

    Des déclarations plus fermes de plusieurs responsables de la Fed ont également réduit les espoirs d’une baisse de taux. Alberto Musalem, président de la Fed de Saint Louis, a indiqué que la marge de manœuvre pour assouplir davantage la politique était limitée, tandis que Beth Hammack, présidente de la Fed de Cleveland, a estimé que la politique monétaire devait rester restrictive pour maintenir la pression à la baisse sur l’inflation. Neel Kashkari, président de la Fed de Minneapolis, a déclaré à Bloomberg qu’il s’était opposé à un assouplissement le mois dernier et restait indécis pour décembre.

    Selon l’outil FedWatch du CME Group, la probabilité d’une baisse d’un quart de point lors de la réunion du 10 décembre est désormais légèrement supérieure à 50%, contre 63% jeudi.

    Le ralentissement chinois pèse également sur le moral

    Le climat s’est encore détérioré après la publication de chiffres décevants en provenance de Chine. La production industrielle n’a progressé que de 4,9% en octobre sur un an, son rythme le plus faible depuis août 2024, tandis que les ventes au détail n’ont augmenté que de 2,9%, là encore leur plus bas niveau depuis août dernier. Ces données confirment la faiblesse persistante de la demande intérieure dans la deuxième économie mondiale, un marché essentiel pour de nombreuses entreprises européennes exportatrices.

    L’économie américaine devrait également souffrir du ralentissement de l’activité gouvernementale, ce qui pourrait freiner le principal moteur de croissance mondial.

    Dans la zone euro, la dynamique reste faible : des données attendues plus tard dans la journée devraient montrer une croissance du PIB de seulement 0,2% au troisième trimestre, après 0,1% au deuxième.

    Allianz, Swiss Re, Richemont et Melrose publient des résultats solides

    Dans l’actualité des entreprises, Allianz (TG:ALV) a relevé ses prévisions de bénéfice opérationnel annuel après avoir annoncé des résultats record au troisième trimestre et sur les neuf mois.

    Swiss Re (TG:SR9) a enregistré un bénéfice de 4 milliards de dollars sur les neuf premiers mois de 2025, grâce à une meilleure rentabilité dans la réassurance dommages et à une baisse des pertes liées aux catastrophes naturelles.

    Richemont (TG:RITN) a dépassé les attentes avec une hausse de 14% des ventes trimestrielles à taux de change constants entre juillet et septembre, alors que le groupe de luxe suisse attend l’issue des négociations tarifaires entre la Suisse et les États-Unis, après l’annonce par le président Trump de droits de douane de 39% sur les importations suisses.

    Melrose Industries (LSE:MRO) a indiqué que ses revenus avaient progressé de 14% sur les quatre mois jusqu’au 31 octobre, portés par la division Engines.

    Le pétrole grimpe après une attaque en Russie

    Les prix du pétrole ont bondi après qu’une attaque de drone ukrainienne a touché un dépôt pétrolier dans le port russe de Novorossiïsk, ravivant les inquiétudes sur l’offre mondiale.

    Le Brent a progressé de 1,5% à 63,97 dollars le baril, tandis que le WTI américain a gagné 1,7% à 59,67 dollars.
    Malgré cette hausse, les deux références s’orientent vers de modestes gains hebdomadaires après que l’OPEP a indiqué cette semaine que l’offre mondiale devrait légèrement dépasser la demande en 2026.

  • Alstom enregistre une hausse de ses ventes et bénéfices semestriels et relève ses prévisions de croissance, l’action progresse

    Alstom enregistre une hausse de ses ventes et bénéfices semestriels et relève ses prévisions de croissance, l’action progresse

    Alstom (EU:ALO) a annoncé une progression de son chiffre d’affaires et de son résultat au premier semestre de l’exercice 2025/26, portée par de bonnes performances dans ses activités de matériel roulant et de signalisation, ainsi que par une forte demande en Amérique du Nord.

    Le titre gagnait plus de 4 % lors des premiers échanges à Paris vendredi.

    Le chiffre d’affaires du groupe s’est établi à 9,06 milliards d’euros, en hausse de 3,2 % sur un an et de 7,9 % en organique, avec une contribution positive de l’ensemble des gammes de produits. L’EBIT ajusté a augmenté de 13 % pour atteindre 580 millions d’euros, portant la marge opérationnelle à 6,4 %, contre 5,9 % un an plus tôt. Le bénéfice net a bondi à 220 millions d’euros, bien au-dessus des 53 millions d’euros enregistrés au premier semestre 2024/25.

    Henri Poupart-Lafarge, directeur général, a déclaré : « Les succès commerciaux récents, notamment dans les Amériques et dans le domaine du très grande vitesse, soulignent la solidité du modèle économique d’Alstom. »
    Il a ajouté que la forte dynamique commerciale sur l’ensemble des lignes de produits démontrait la « capacité à accélérer l’exécution du carnet de commandes et à atteindre une croissance annuelle supérieure à nos attentes initiales. »

    Le carnet de commandes d’Alstom a atteint 96,1 milliards d’euros, soutenu par un ratio commandes-sur-chiffre d’affaires de 1,2, offrant une solide visibilité sur les ventes futures. Les commandes ont totalisé 10,5 milliards d’euros, avec une accélération marquée dans les Amériques, où les prises de commandes ont grimpé à 3,5 milliards d’euros contre 0,9 milliard un an plus tôt, tirées par d’importants contrats américains avec Long Island Rail Road et NJ Transit.

    Le groupe a relevé sa prévision de croissance organique du chiffre d’affaires, désormais attendue au-delà de 5 %, contre 3 à 5 % auparavant. Il maintient son objectif d’une marge d’EBIT ajusté d’environ 7 % et de flux de trésorerie disponibles compris entre 200 et 400 millions d’euros pour l’ensemble de l’exercice.

    Alstom a indiqué être « prêt pour un solide second semestre », grâce à un carnet de commandes robuste et à une demande soutenue pour des solutions de mobilité durable.

  • Vallourec relève sa prévision d’EBITDA 2025 après un solide troisième trimestre dans la division Tubes

    Vallourec relève sa prévision d’EBITDA 2025 après un solide troisième trimestre dans la division Tubes

    Vallourec (EU:VK), spécialiste français des solutions tubulaires en acier, a annoncé vendredi un EBITDA de 210 millions d’euros pour le troisième trimestre, légèrement supérieur au consensus de 207 millions d’euros et bien inscrit dans sa fourchette d’objectifs de 195 à 225 millions d’euros.

    La division Tubes a été le principal moteur des résultats, générant un EBITDA de 188 millions d’euros, au-dessus des prévisions. L’EBITDA par tonne du segment s’est établi à 621 euros, soit une hausse marquée de 26 % par rapport aux 494 euros du trimestre précédent. La direction a déclaré avoir « entièrement comblé l’écart de l’EBITDA par tonne des Tubes par rapport à notre principal concurrent ».

    Le prix de vente moyen des tubes a progressé de 8 % d’un trimestre à l’autre pour atteindre 2 807 euros la tonne, tandis que les volumes expédiés se sont élevés à 303 000 tonnes, en hausse de 3 % par rapport au deuxième trimestre.

    Le résultat net s’est établi à 139 millions d’euros, nettement supérieur au consensus de 97 millions d’euros, soutenu par un gain de 28 millions d’euros lié principalement à la cession de Serimax.

    La division Mine & Forêt a généré 35 millions d’euros d’EBITDA, en baisse de 22 % par rapport au deuxième trimestre et légèrement en-dessous des attentes, bien que la production de 1,6 million de tonnes ait dépassé l’objectif de 1,5 million de tonnes.

    L’endettement net a augmenté à 140 millions d’euros, un niveau supérieur aux anticipations du marché, en raison de paiements fiscaux plus élevés et d’un impact de change de 20 millions d’euros.

    Pour l’exercice 2025, Vallourec vise désormais un EBITDA annuel compris entre 799 et 829 millions d’euros (point médian : 814 millions), soit environ 3 % en-dessous des prévisions des analystes. La société a attribué cet ajustement aux retards d’activité de certains clients dans des marchés de l’Hémisphère Est, décalant une partie des commandes vers 2026.

    Pour le quatrième trimestre, Vallourec prévoit un EBITDA compris entre 195 et 225 millions d’euros, avec un EBITDA par tonne similaire à celui du troisième trimestre et des volumes légèrement en hausse.

    Le groupe a également annoncé la tenue d’une assemblée spéciale des détenteurs de bons afin de proposer des modifications permettant la livraison, au choix de l’entreprise, d’actions nouvelles ou existantes lors de l’exercice.

  • Dow Jones, S&P, Nasdaq, Futures, La chute de Disney pourrait peser sur Wall Street

    Dow Jones, S&P, Nasdaq, Futures, La chute de Disney pourrait peser sur Wall Street

    Les contrats à terme sur indices américains pointent vers une ouverture en baisse jeudi, indiquant que les actions pourraient reculer après deux séances consécutives de performances mitigées.

    Le sentiment du marché est affaibli par la forte baisse pré-ouverture de Disney (NYSE:DIS), dont l’action chute de 6,0% après que le groupe a publié des résultats du quatrième trimestre fiscal supérieurs aux attentes, mais des revenus inférieurs aux prévisions.

    Cette pression vendeuse pourrait toutefois être partiellement compensée après la signature, hier soir, par le président Donald Trump, du projet de loi mettant officiellement fin au plus long shutdown gouvernemental de l’histoire américaine. La mesure finance la plupart des agences fédérales jusqu’au 30 janvier, permettant la reprise des principales publications économiques et apportant davantage de visibilité aux marchés.

    Des doutes persistent néanmoins concernant le calendrier des données. La porte-parole de la Maison-Blanche, Karoline Leavitt, a déclaré mercredi aux journalistes que les rapports sur l’emploi et l’inflation d’octobre “ne seront probablement jamais publiés” en raison de la durée du shutdown.

    Mercredi, les principaux indices américains ont de nouveau évolué en ordre dispersé, reproduisant la dynamique contrastée observée mardi. Le Dow a inscrit un nouveau record en clôture, tandis que le Nasdaq, dominé par les valeurs technologiques, a poursuivi sa baisse.

    Le Nasdaq a reculé de 61,84 points, soit 0,3%, à 23 406,46. Le S&P 500 a légèrement progressé de 4,31 points, soit 0,1%, pour terminer à 6 850,92. Le Dow a gagné 326,86 points, soit 0,7%, pour clôturer à 48 254,82.

    La progression du Dow a été portée par les solides performances de UnitedHealth (NYSE:UNH), Goldman Sachs (NYSE:GS) et Cisco Systems (NASDAQ:CSCO).

    À l’inverse, la poursuite du repli du Nasdaq reflète des préoccupations persistantes concernant des valorisations élevées, malgré le bond notable de Advanced Micro Devices (AMD). L’action AMD a grimpé de 9,0% après que la PDG Lisa Su a indiqué que la croissance annuelle du chiffre d’affaires du groupe devrait en moyenne dépasser 35% au cours des trois à cinq prochaines années. Elle a également déclaré qu’AMD pourrait atteindre une part “à deux chiffres” du marché des puces IA pour data centers, dominé aujourd’hui par Nvidia (NASDAQ:NVDA).

    Les investisseurs suivaient aussi de près l’évolution de la situation à Washington, où la Chambre des représentants se préparait à voter sur le texte visant à clore définitivement le shutdown historique.

    La performance sectorielle a été contrastée. Les valeurs aurifères ont bondi grâce à la forte hausse du prix de l’or, le NYSE Arca Gold Bugs Index progressant de 3,7%. Les titres des compagnies aériennes ont également enregistré des gains notables, avec une hausse de 2,6% du NYSE Arca Airline Index.

    Les secteurs de l’acier, de la pharmacie et des semi-conducteurs ont affiché une belle vigueur, tandis que les valeurs énergétiques ont chuté dans le sillage du fort repli du pétrole brut.

  • DAX, CAC, FTSE100, Les actions européennes reculent alors que les investisseurs attendent des données économiques cruciales après la réouverture du gouvernement américain

    DAX, CAC, FTSE100, Les actions européennes reculent alors que les investisseurs attendent des données économiques cruciales après la réouverture du gouvernement américain

    Les marchés européens sont repassés en territoire négatif jeudi après-midi, effaçant leurs gains initiaux, alors que les investisseurs se préparent à une série de publications économiques après la fin du plus long shutdown fédéral de l’histoire des États-Unis, signé mercredi soir par le président Donald Trump.

    La Chambre des représentants, contrôlée par les Républicains, a adopté le texte par 222 voix contre 209, avec deux abstentions.

    Après la signature dans le Bureau ovale, Trump a déclaré que le gouvernement allait « reprendre ses opérations normales » après que « des gens ont été tellement blessés » par cette fermeture prolongée.

    L’accord prévoit un financement temporaire qui assure le fonctionnement du gouvernement jusqu’au 30 janvier.

    Les anticipations d’une baisse des taux par la Réserve fédérale le mois prochain ont permis de limiter la pression baissière sur les marchés européens.

    Le Stoxx 600 progresse de 0,11%, tandis que le FTSE 100 recule de 0,34%, le DAX perd 0,4%, et le CAC 40 affiche un gain de 0,69%.

    Marché britannique

    À Londres, 3I Group (LSE:III) chute de près de 16%, malgré un fort bond du bénéfice semestriel, après avoir mis en garde contre un environnement difficile et un ralentissement récent chez Action, l’enseigne discount qui représente la majeure partie de son portefeuille.

    Le bénéfice semestriel a grimpé à 3,287 milliards £ contre 2,048 milliards £ l’an dernier, tandis que le bénéfice par action est passé à 339,8 pence contre 211,6 pence.

    Parmi les valeurs en forte baisse figurent Aviva (LSE:AV.), WPP (LSE:WPP), Admiral (LSE:ADM), SSE (LSE:SSE), Barratt Redrow (LSE:BTRW), Vodafone (LSE:VOD), BP (LSE:BP.), Coca-Cola Europacific Partners (LSE:CCEP), Kingfisher (LSE:KGF), Bunzl (LSE:BNZL), Entain (LSE:ENT), GSK (LSE:GSK), Shell (LSE:SHEL), Smith & Nephew (LSE:SN.) et Compass Group (LSE:CPG), en baisse de 1% à 2,5%.

    En forte hausse, Endeavour Mining (LSE:EDV) bondit de 11,5% grâce à un troisième trimestre solide porté par des prix de l’or élevés et une production robuste.

    Burberry Group (LSE:BRBY) progresse après avoir annoncé une réduction de sa perte avant impôts à 48 millions £ contre 80 millions £ un an plus tôt.

    Parmi les autres hausses : Convatec Group (LSE:CTEC) (+6,5%), Fresnillo, Spirax Group, Persimmon, Metlen Energy & Metals, IAG, Hiscox, Experian, Babcock International, Standard Chartered et EasyJet.

    Marché allemand

    À Francfort, Siemens recule de 5,5% après un bénéfice trimestriel en baisse à 1,619 milliard € (2,05 € par action) contre 1,900 milliard € (2,38 €) un an plus tôt.

    Siemens Healthineers perd 3,2%, tandis que RWE et E.ON cèdent respectivement 2,1% et 2%.
    En baisse également : Fresenius Medical Care, Beiersdorf et Fresenius.

    En revanche, Merck grimpe de plus de 6% après une hausse du bénéfice net à 898 M€ (2,07 € par action) contre 812 M€ (1,86 €). Le BPA pré-exceptionnel progresse à 2,32 €.

    Parmi les hausses : Munich RE, Bayer, MTU Aero Engines, Hannover Rück et Infineon, en hausse de 1% à 1,7%.

    Marché français

    À Paris, Kering, Teleperformance, Crédit Agricole, Bouygues, Société Générale, Saint-Gobain, AXA, Unibail-Rodamco, Thales, Dassault Systèmes et TotalEnergies gagnent entre 1% et 2,5%.

    Carrefour monte de plus de 1,5% après que la famille Saadé a acheté une participation de 4%, devenant ainsi le nouvel actionnaire majoritaire.

    En baisse : Edenred (-1,9%), Pernod Ricard (-1,5%), ainsi que Legrand, Publicis Groupe et Hermès International.

    Données économiques

    • La production industrielle de la zone euro a progressé de 0,2% en septembre après un recul de 1,1%. Sur un an, elle a augmenté de 1,2%, en deçà des 2,1% attendus.
    • Le taux de chômage français est monté à 7,7% au T3 après 7,6% révisé.
    • Le PIB du Royaume-Uni a augmenté de 0,1% au T3, contre 0,3% précédemment. Le PIB mensuel a reculé de 0,1%.
    • Le déficit commercial britannique s’est réduit à 18,89 milliards £ contre 19,53 milliards £ en août.
  • Le pétrole recule avec la hausse des stocks américains et les nouvelles prévisions de surplus de l’OPEP pour 2026

    Le pétrole recule avec la hausse des stocks américains et les nouvelles prévisions de surplus de l’OPEP pour 2026

    Les prix du pétrole ont légèrement baissé jeudi, prolongeant les pertes de la veille, après que de nouveaux chiffres sur les stocks américains ont ravivé les inquiétudes d’une offre mondiale excédentaire par rapport à la demande actuelle.

    À 06h45 GMT, les contrats à terme sur le Brent étaient stables à 62,71 dollars le baril, après une chute de 3,8 % mercredi. Le West Texas Intermediate américain a perdu 3 cents, soit 0,1 %, à 58,46 dollars le baril, après une baisse de 4,2 % la veille.

    Selon des sources de marché citant l’American Petroleum Institute, les stocks américains de brut ont augmenté de 1,3 million de barils pour la semaine se terminant le 7 novembre. Les stocks d’essence et de distillats ont diminué.

    Les prix ont chuté de plus de 2 dollars mercredi après que l’Organisation des pays exportateurs de pétrole a annoncé que l’offre mondiale devrait légèrement dépasser la demande en 2026, une révision par rapport à ses précédentes prévisions de déficit.

    Suvro Sarkar, responsable du secteur énergétique chez DBS Bank, a déclaré : “La récente faiblesse (des prix) semble être causée par la révision par l’OPEP de l’équilibre entre l’offre et la demande en 2026 dans son rapport mensuel, qui confirme que le groupe reconnaît désormais la possibilité d’un excédent d’offre en 2026, contrairement à sa position plus optimiste jusqu’à présent.”

    Il a ajouté : “Cela s’inscrit dans la récente décision de suspendre la réduction progressive des coupes volontaires de production au 1er trimestre. Comme il s’agit simplement d’une lecture plus réaliste du marché, cela ne change pas les fondamentaux, d’où une réaction de marché exagérée.”

    L’OPEP a indiqué que le surplus attendu l’année prochaine est lié à l’augmentation de la production au sein de l’OPEP+, qui comprend les membres de l’OPEP et leurs alliés comme la Russie.

    Yang An, analyste chez Haitong Securities, a déclaré : “Le signal de surplus de l’OPEP a libéré un sentiment baissier jusqu’ici retenu lors de la séance précédente, tandis qu’une hausse des stocks américains a ajouté de la pression, poussant les prix du pétrole à continuer de reculer jeudi matin.”

    Les traders attendent maintenant les chiffres officiels de la U.S. Energy Information Administration, attendus plus tard dans la journée. D’autres rapports publiés mercredi ont également pesé sur le marché.

    Dans son Short-Term Energy Outlook, l’EIA a indiqué que la production américaine devrait atteindre un niveau record encore plus élevé que prévu. L’agence prévoit également que les stocks mondiaux augmenteront jusqu’en 2026, la production dépassant la croissance de la demande.

    Pour la suite, certains analystes estiment que les prix resteront proches de leurs niveaux actuels.

    Sarkar de DBS a noté : “Il devrait y avoir un soutien considérable aux prix du pétrole autour de 60 $/baril, surtout dans l’éventualité de perturbations à court terme des exportations russes une fois que des sanctions plus strictes entreront en vigueur.”

  • L’or dépasse 4 200 $/oz alors que l’incertitude persiste malgré la réouverture du gouvernement américain

    L’or dépasse 4 200 $/oz alors que l’incertitude persiste malgré la réouverture du gouvernement américain

    Les prix de l’or ont progressé lors des échanges asiatiques de jeudi, prolongeant leur récente série de gains alors que les investisseurs restent prudents quant aux perspectives de l’économie américaine, malgré le vote des législateurs mettant fin au plus long shutdown gouvernemental de l’histoire des États-Unis.

    Le métal précieux a grimpé tout au long de la semaine passée, soutenu par une série de données privées faibles sur l’emploi américain qui ont ravivé les attentes d’une baisse des taux de la Réserve fédérale en décembre. Toutefois, le rythme des gains s’est ralenti ces derniers jours, les marchés ayant fortement réduit leurs paris sur une baisse en décembre.

    Les achats continus des banques centrales — en particulier la Banque populaire de Chine — ont également soutenu les prix. Les données montrent que la banque centrale chinoise a augmenté ses réserves d’or pour le douzième mois consécutif en septembre.

    L’or au comptant a progressé de 0,4 % à 4 210,63 $ l’once, tandis que les contrats à terme pour décembre sont restés stables à 4 214,60 $/oz à 00h06 ET (05h06 GMT).

    L’or soutenu par les inquiétudes économiques malgré la réouverture du gouvernement américain

    Les gains de cette semaine interviennent même si Washington a mis fin à un shutdown fédéral d’environ 43 jours. Le président Donald Trump a signé le projet de loi de financement mercredi soir, peu après son adoption par la Chambre des représentants, permettant la reprise de la publication des indicateurs économiques clés.

    Les prochaines statistiques pour octobre et novembre devraient refléter les effets du shutdown. Trump a déclaré que la fermeture avait coûté à l’économie 1,5 billion de dollars.

    Les analystes d’ANZ ont écrit : « La perspective de données économiques faibles à la suite du shutdown du gouvernement américain a également contribué à soutenir l’or », ajoutant que les achats des banques centrales et l’incertitude économique générale soutenaient également les prix.

    Les autres métaux précieux ont aussi progressé : le platine au comptant a gagné 0,1 % à 1 620,15 $/oz, tandis que l’argent au comptant a bondi de 1,7 % à 54,1665 $/oz.

    Les marchés des métaux sont restés optimistes, malgré une forte réduction des anticipations de baisse des taux de la Fed en décembre. Selon CME FedWatch, la probabilité d’une baisse de 25 points de base est désormais de 50,4 %, contre 62,4 % la veille.

    Le cuivre monte grâce à la réouverture américaine et aux attentes de mesures de relance en Chine

    Les métaux industriels ont également progressé, le cuivre maintenant son solide élan des dernières semaines.

    Les contrats à terme de référence du London Metal Exchange ont gagné 0,2 % à 10 933,80 $ la tonne, tandis que les contrats COMEX ont avancé de 0,7 % à 5,1215 $ la livre.

    La réouverture des États-Unis a soutenu le sentiment de marché, nourrissant l’espoir d’une moindre perturbation des entreprises locales et d’un regain de demande pour le cuivre.

    Par ailleurs, les récentes promesses de Pékin de renforcer ses mesures de relance — notamment via son nouveau plan quinquennal — ont alimenté l’optimisme d’une reprise de l’activité industrielle et de la production nationale.

  • Le dollar recule avec la réouverture du gouvernement américain ; la livre peine à progresser

    Le dollar recule avec la réouverture du gouvernement américain ; la livre peine à progresser

    Le dollar américain a reculé jeudi après que le président Donald Trump a signé un texte mettant fin au plus long shutdown gouvernemental jamais enregistré, ce qui a ravivé l’appétit pour le risque. La livre sterling, quant à elle, a eu du mal à avancer après des données de croissance décevantes au Royaume-Uni.

    À 03h50 ET (08h50 GMT), l’indice du dollar — qui compare le billet vert à six devises majeures — perdait 0,2 % à 99,150, proche de son plus bas niveau en un mois.

    Le dollar refuge recule après la reprise du financement fédéral

    La devise américaine, souvent recherchée en période d’incertitude, s’est affaiblie après que Trump a signé le projet de loi mercredi soir dans le Bureau ovale, permettant au gouvernement de rouvrir après un vote de la Chambre.

    La mesure a été adoptée à quelques heures d’un 43ᵉ jour consécutif de shutdown, un record historique.

    Cette paralysie avait perturbé de nombreux services fédéraux, notamment dans l’aviation et la sécurité, et empêché la publication de données essentielles pour la Réserve fédérale.

    La réouverture devrait entraîner une vague de publications retardées, dont le très attendu rapport mensuel sur l’emploi.

    Les analystes d’ING ont déclaré : “La Maison Blanche a dit que les chiffres de l’emploi et de l’IPC d’octobre ne seront probablement pas publiés, ce qui signifie que la volatilité mettra du temps à revenir.”

    La livre reste sous pression malgré un dollar plus faible

    En Europe, GBP/USD restait stable à 1,3133, incapable de tirer profit du repli du dollar après des chiffres britanniques peu encourageants.

    Les données publiées jeudi montrent que l’économie du Royaume-Uni n’a progressé que de 0,1 % entre juillet et septembre, après 0,3 % au trimestre précédent.

    En septembre, le PIB mensuel a chuté de 0,1 %, sous la stagnation observée en août, augmentant la pression sur la Banque d’Angleterre pour qu’elle reprenne l’assouplissement monétaire.

    ING a commenté :
    “Cela complique un peu la tâche de la chancelière Rachel Reeves avant le Budget, où elle tentera de rassurer les marchés avec des mesures fiscales prudentes, tout en évitant de freiner excessivement la croissance ou d’alimenter l’inflation.”

    EUR/USD a avancé de 0,2 % à 1,1612, avant la publication des données de production industrielle de la zone euro.

    ING a écrit :
    “EUR/USD tente de franchir 1,160 et, même si nous restons haussiers jusqu’à la fin de l’année, nous reconnaissons qu’un mouvement décisif pourrait être prématuré. Il faudra des données américaines faibles avant que 1,170 devienne un objectif réaliste à court terme. Pour l’instant, nous anticipons une évolution en range.”

    Le yen se rapproche de niveaux propices à une intervention

    En Asie, USD/JPY est resté stable à 154,77 après avoir brièvement dépassé 155 pour la première fois depuis près de dix mois. La devise japonaise a également atteint un nouveau plus bas historique face à l’euro.

    Le seuil de 155 a déjà déclenché des interventions du gouvernement japonais, et les marchés surveillent de près si le gouvernement de Sanae Takaichi fera de même.

    USD/CNY a reculé de 0,2 % à 7,0966 après une fixation du taux pivot plus ferme de la Banque populaire de Chine, tandis que AUD/USD a progressé de 0,6 % à 0,6577 après des chiffres robustes sur l’emploi en Australie.

  • Dow Jones, S&P, Nasdaq, Wall Street, Futures, Trump signe le texte mettant fin au shutdown américain ; Cisco relève ses prévisions : voici ce qui fait bouger les marchés

    Dow Jones, S&P, Nasdaq, Wall Street, Futures, Trump signe le texte mettant fin au shutdown américain ; Cisco relève ses prévisions : voici ce qui fait bouger les marchés

    Les contrats à terme américains ont progressé jeudi après que le président Donald Trump a signé une mesure de financement mettant officiellement un terme au plus long shutdown fédéral de l’histoire des États-Unis. Avec la réouverture de Washington, les investisseurs se préparent à une série de publications économiques retardées, bien que la Maison Blanche ait déjà prévenu que certains indicateurs clés pour octobre pourraient ne jamais être publiés. Parallèlement, Cisco Systems a relevé ses objectifs annuels grâce à la hausse de la demande liée à l’intelligence artificielle, tandis que les dernières données montrent une croissance modeste du Royaume-Uni au troisième trimestre.

    Les futures en hausse

    Les contrats à terme américains étaient orientés à la hausse jeudi, les marchés saluant la fin du shutdown record.

    À 02h59 ET, les futures sur le Dow gagnaient 89 points (+0,2 %), ceux sur le S&P 500 prenaient 6 points (+0,1 %) et ceux sur le Nasdaq 100 avançaient de 37 points (+0,2 %).

    Les principaux indices avaient clôturé de manière mitigée mercredi : le Dow Jones Industrial Average avait atteint un nouveau record historique, tandis que le S&P 500 avait légèrement progressé. Le Nasdaq Composite avait reculé, les investisseurs se détournant des valeurs technologiques les plus chères.

    Le sentiment a aussi été affecté par un rapport affirmant que les coûts opérationnels d’OpenAI, créateur de ChatGPT, pourraient être bien plus élevés qu’estimé — alimentant les inquiétudes concernant des valorisations excessives dans le secteur de l’IA.

    Cependant, Advanced Micro Devices (NASDAQ:AMD) a bondi de 9 % après avoir annoncé un objectif de 100 milliards de dollars de revenus provenant des data centers.

    Trump signe la loi mettant fin au shutdown historique

    Mercredi soir, le président Donald Trump a signé le texte rétablissant le financement fédéral et mettant fin à 43 jours de shutdown, le plus long jamais enregistré. La Chambre des représentants l’avait adopté par 222 voix contre 209, principalement selon des lignes partisanes, après son passage au Sénat plus tôt dans la semaine.

    La signature, effectuée dans le Bureau ovale, permet d’annuler les congés forcés imposés aux employés fédéraux et garantit le versement de leurs salaires. Toutefois, le désaccord sur les subventions renforcées de l’Affordable Care Act — à l’origine du blocage — reste largement irrésolu.

    La fin du shutdown signifie la reprise prochaine des publications de données économiques essentielles. Les analystes d’ING ont déclaré : “Avec un peu de chance, nous pourrions voir les chiffres de l’emploi dès le début de la semaine prochaine”, même si les responsables de l’administration Trump avertissent que les rapports d’octobre sur l’emploi et l’inflation pourraient ne jamais paraître. Cela laisserait la Réserve fédérale sans données cruciales avant sa décision de décembre.

    Cisco relève ses prévisions

    Les actions de Cisco Systems (NASDAQ:CSCO) ont gagné plus de 7 % après la clôture, après que le groupe a relevé ses objectifs annuels.

    Capitalisant sur la demande liée à l’IA et l’expansion massive des data centers, Cisco prévoit désormais un chiffre d’affaires fiscal 2026 compris entre 60,2 et 61 milliards de dollars, contre 59 à 60 milliards auparavant. Le groupe anticipe également un bénéfice ajusté par action de 4,08 à 4,14 dollars, contre 4 à 4,06 dollars.

    Cisco prévoit de générer 3 milliards de dollars de revenus provenant de l’infrastructure IA cette année.

    Une croissance britannique quasi nulle

    L’économie britannique n’a progressé que faiblement au troisième trimestre et s’est contractée en septembre, à l’approche d’un budget qui devrait inclure des hausses d’impôts.

    Selon l’Office for National Statistics, le PIB du Royaume-Uni a augmenté de 0,1 % entre juillet et septembre, après 0,3 % au trimestre précédent. En septembre, le PIB mensuel a reculé de 0,1 %. Sur un an, la croissance a atteint 1,3 %.

    L’or dépasse 4 200 $ l’once

    Le prix de l’or a dépassé les 4 200 dollars l’once, poursuivant sa progression alors que les investisseurs demeurent prudents malgré la fin du shutdown.

    Le métal précieux a bénéficié de données faibles sur le marché du travail privé, renforçant les anticipations d’une baisse des taux par la Fed en décembre. Néanmoins, son rythme de progression a ralenti, certains rapports indiquant des divisions parmi les responsables de la Fed quant à une possible baisse.

    Les achats continus des banques centrales — notamment en Chine — soutiennent également les prix. Les données montrent que la Banque populaire de Chine a augmenté ses réserves d’or pour le douzième mois consécutif en septembre.

  • DAX, CAC, FTSE100, Les actions européennes progressent après la réouverture du gouvernement américain ; la croissance britannique déçoit

    DAX, CAC, FTSE100, Les actions européennes progressent après la réouverture du gouvernement américain ; la croissance britannique déçoit

    Les marchés européens ont évolué en hausse jeudi, soutenus par la fin du plus long shutdown de l’histoire des États-Unis, tandis que de nouvelles données ont montré que l’économie britannique a quasiment stagné au troisième trimestre.

    À 08 h 05 GMT, le DAX en Allemagne gagnait 0,1 %, le CAC 40 en France avançait de 0,6 %, tandis que le FTSE 100 au Royaume-Uni reculait de 0,3 %.

    Le shutdown américain prend fin

    Le moral des investisseurs s’est renforcé après que le président américain Donald Trump a signé mercredi soir un texte rétablissant le financement fédéral et mettant officiellement fin au plus long shutdown jamais enregistré.

    Le texte — qui financera l’État jusqu’au 30 janvier — a été adopté à la Chambre par 222 voix contre 209, grâce au soutien de 216 républicains et six démocrates, après l’approbation du Sénat plus tôt dans la semaine.

    Le shutdown avait entraîné de fortes perturbations dans les services fédéraux, notamment dans la sécurité aérienne, provoquant des milliers d’annulations de vols et pesant sur la croissance américaine.

    Croissance britannique quasi nulle

    Au Royaume-Uni, les données publiées jeudi ont montré que le PIB n’a progressé que de 0,1 % au troisième trimestre 2025, contre 0,3 % au deuxième trimestre, d’après l’Office for National Statistics. En septembre, l’économie s’est contractée de 0,1 %.

    James Bentley, directeur chez Financial Markets Online, a déclaré :
    « La semaine dernière, la Banque d’Angleterre a indiqué que, selon elle, l’inflation avait atteint un pic. Bien qu’elle ait voté de justesse pour ne pas réduire le taux directeur immédiatement, le Comité de politique monétaire a laissé la porte grande ouverte à une baisse en décembre. »

    Il a ajouté :
    « Les chiffres du PIB publiés aujourd’hui donnent à la Banque toutes les raisons de franchir cette porte le mois prochain. Avec l’apaisement des craintes inflationnistes, sa priorité sera de relancer la croissance atone du Royaume-Uni – et une baisse des taux en décembre semble désormais presque acquise. »

    Résultats des entreprises

    Dans l’actualité des entreprises européennes :

    • Siemens (TG:SIE) a annoncé un bénéfice et un flux de trésorerie record pour 2025.
    • Merck KGaA (NYSE:MRK) a relevé sa prévision annuelle après un solide troisième trimestre.
    • Deutsche Telekom (TG:DTE) a augmenté sa guidance 2025 et prévoit de relever son dividende.
    • Aviva (LSE:AV.) prévoit une croissance annuelle de 11 % du bénéfice opérationnel par action.
    • Burberry (LSE:BRBY) a enregistré une hausse des ventes comparables supérieure aux attentes.
    • Hapag-Lloyd (TG:HLAG) a annoncé une baisse de 50 % de son bénéfice sur neuf mois.
    • Rolls-Royce (LSE:RR.) a reconfirmé ses prévisions pour 2025 après une bonne performance en octobre.

    Le pétrole poursuit son repli

    Les prix du pétrole ont légèrement reculé jeudi, prolongeant les pertes de la veille, après une augmentation des stocks américains.

    Le Brent a reculé de 0,1 % à 62,63 dollars le baril, tandis que le WTI a baissé de 0,2 % à 58,39 dollars. Les deux références avaient chuté d’environ 4 % mercredi après que l’API a annoncé une hausse de 1,3 million de barils des stocks américains sur la semaine du 7 novembre.

    Le marché a également été pesé par les prévisions de l’OPEP indiquant qu’en 2026, l’offre mondiale dépassera légèrement la demande.