Author: Fiona Craig

  • Societe Generale bondit après avoir relevé ses objectifs de rentabilité et dépassé les attentes du deuxième trimestre

    Societe Generale bondit après avoir relevé ses objectifs de rentabilité et dépassé les attentes du deuxième trimestre

    Les actions de Societe Generale (EU:GLE) ont grimpé de plus de 7 % lors des échanges matinaux jeudi, suite à l’annonce de la banque française d’un objectif de rentabilité annuel revu à la hausse et de résultats du deuxième trimestre supérieurs aux attentes, principalement grâce à un fort rebond de son segment de détail en France.

    La banque vise désormais un rendement des capitaux tangibles proche de 9 % pour 2025, en hausse par rapport à son objectif précédent de plus de 8 %. Par ailleurs, elle a abaissé sa prévision de ratio coûts/revenus pour l’année, à moins de 65 %, contre une estimation antérieure de moins de 66 %.

    Le résultat net du groupe au deuxième trimestre a augmenté de 31 % par rapport à la même période l’an dernier, atteignant 1,45 milliard d’euros, bien au-delà du consensus de 1,19 milliard d’euros établi auprès de 15 analystes sondés par la banque. Les revenus ont progressé de 1,6 % à 6,79 milliards d’euros, dépassant également les attentes.

    La division retail française de Societe Generale, qui regroupe ses opérations principales, a doublé son bénéfice net, soutenue par une hausse de 15 % du produit net d’intérêts.

    « Nous observons une croissance confirmée dans le retail français, y compris BoursoBank qui a atteint 8,0 millions de clients et devrait être en mesure de commencer à réduire les coûts d’acquisition client en 2026 », a déclaré l’analyste Joseph Dickerson de Jefferies.

    Le secteur banque d’investissement a enregistré des revenus conformes aux prévisions. Le trading de taux et devises a augmenté de 7,3 % à 615 millions d’euros, tandis que le trading actions a reculé de 2,9 % à 962 millions d’euros.

    Le pôle marchés de la banque a tiré moins profit de la récente volatilité provoquée par les mesures tarifaires américaines que certains de ses concurrents globaux et domestiques.

    « Nous restons pleinement concentrés sur l’exécution précise et méthodique de notre feuille de route 2026 afin de continuer à générer une croissance durable et rentable pour l’ensemble de nos parties prenantes », a déclaré le directeur général Slawomir Krupa, nommé pour améliorer la rémunération des actionnaires après une période de sous-performance.

    La banque a également dévoilé un nouveau programme de rachat d’actions d’un milliard d’euros, qui débutera le 4 août.

    Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil financier, en investissement ou de toute autre nature professionnelle. Il ne doit pas être considéré comme une recommandation d’acheter ou de vendre des titres ou instruments financiers. Tous les investissements comportent des risques, y compris la perte possible du capital investi. Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs. Vous devez effectuer vos propres recherches et consulter un conseiller financier qualifié avant de prendre toute décision d’investissement.

  • Crédit Agricole affiche un ROT tangible de 16 % grâce à une forte maîtrise des coûts au deuxième trimestre

    Crédit Agricole affiche un ROT tangible de 16 % grâce à une forte maîtrise des coûts au deuxième trimestre

    Crédit Agricole SA (EU:ACA) a publié jeudi des résultats mitigés pour le deuxième trimestre 2025, avec un bénéfice net en hausse de 25 %, principalement soutenu par une baisse des coûts du crédit, des ajustements fiscaux favorables et un gain exceptionnel lié à la déconsolidation de Victory Capital.

    Le groupe bancaire français a affiché un retour sur fonds propres tangibles (ROTE) de 16,6 % pour le premier semestre 2025, tout en maintenant un ratio coût/revenu efficace de 53,9 %.

    Son ratio CET1 a dépassé les attentes de 10 points de base, atteignant 11,9 %, avec un ratio pro forma incluant les intérêts minoritaires de CACEIS à 11,6 %, soit 290 points de base au-dessus des exigences réglementaires.

    Par segment, la banque de détail française (LCL) a surpassé les prévisions avec une hausse de 19 % du bénéfice net, portée par des revenus d’assurance plus solides et une marge nette d’intérêt améliorée. Le produit net bancaire de LCL a augmenté de 8 % par rapport au trimestre précédent, à 497 millions d’euros.

    La banque internationale a dépassé les estimations de 14 %, grâce à de solides performances en Italie et dans d’autres unités de détail à l’étranger. CA Italia a vu son produit net bancaire progresser de 2 % d’un trimestre à l’autre, à 433 millions d’euros.

    Le crédit à la consommation a sous-performé, manquant les consensus de 18 % en raison de coûts du crédit plus élevés et de contributions plus faibles des filiales. Les coûts du crédit se sont légèrement détériorés à 135 points de base, soit une augmentation de 5 points de base par rapport au premier trimestre, principalement en raison des activités internationales.

    Les activités de collecte d’actifs ont dépassé les attentes de 21 %, stimulées par la gestion d’actifs (y compris le gain en capital sur Victory Capital) et les opérations d’assurance.

    Les actifs sous gestion chez Amundi ont atteint un nouveau record à 2 267 milliards d’euros, portés par des entrées nettes de 20,5 milliards d’euros et des effets de marché positifs de 9,2 milliards d’euros, partiellement compensés par l’impact de la déconsolidation d’Amundi US (-9,7 milliards d’euros).

    La valeur comptable tangible par action a progressé de 4 % en glissement annuel pour atteindre 16,1 euros, tandis que les actifs pondérés en fonction des risques sont restés stables à 406 milliards d’euros par rapport au trimestre précédent.

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  • DAX, CAC, FTSE100, Les actions européennes progressent légèrement tandis que les résultats continuent; inflation et données sur l’emploi attendues

    DAX, CAC, FTSE100, Les actions européennes progressent légèrement tandis que les résultats continuent; inflation et données sur l’emploi attendues

    Les marchés actions européens ont enregistré de légers gains jeudi, les investisseurs digérant une nouvelle vague de résultats d’entreprises tout en attendant plusieurs indicateurs économiques clés dans la région.

    À 07h05 GMT, le DAX allemand a progressé de 0,2%, le FTSE 100 britannique a également gagné 0,2%, tandis que le CAC 40 français est resté quasiment stable.

    Afflux continu de résultats d’entreprises

    La saison des résultats du deuxième trimestre est à mi-parcours, avec un flux constant de grandes entreprises publiant leurs chiffres jeudi.

    Shell (LSE:SHEL) a annoncé un bénéfice ajusté — sa mesure préférée du bénéfice net — de 4,3 milliards de dollars au deuxième trimestre, dépassant les attentes des analystes mais en baisse par rapport aux 6,3 milliards de l’année précédente. Le géant énergétique a indiqué qu’il maintiendrait son programme de rachat d’actions au rythme de 3,5 milliards de dollars au cours du prochain trimestre, marquant ainsi le 15e trimestre consécutif avec des rachats supérieurs à 3 milliards.

    Anheuser-Busch InBev (EU:ABI) a enregistré une forte hausse de ses bénéfices sous-jacents au deuxième trimestre, les prix plus élevés et l’élargissement des marges compensant une baisse des volumes de ventes mondiaux pour le leader mondial de la bière.

    BMW (TG:BMW) a confirmé ses prévisions annuelles, citant sa forte présence manufacturière aux États-Unis comme un atout contre les potentielles taxes américaines.

    Unilever (LSE:ULVR) a dépassé les attentes du marché concernant la croissance des ventes sous-jacentes au deuxième trimestre, grâce à des hausses de prix sur sa gamme de produits.

    Air France KLM (EU:AF) a également annoncé une amélioration de son résultat opérationnel du deuxième trimestre, soutenue par une forte demande pour ses services premium malgré les inquiétudes persistantes sur les tarifs.

    Le fabricant français d’équipements électriques Schneider Electric (EU:SU) a confirmé ses perspectives pour 2025 après avoir enregistré une forte croissance de son chiffre d’affaires au deuxième trimestre, portée par la demande soutenue pour ses solutions de centres de données.

    Le sidérurgiste ArcelorMittal (EU:MT), deuxième mondial, a publié un bénéfice légèrement supérieur aux prévisions, mais a réduit ses prévisions de demande d’acier en raison des tarifs attendus.

    British American Tobacco (LSE:BATS) a enregistré une hausse de 1,7% de son bénéfice au premier semestre en devise constante, battant les attentes grâce à la reprise de sa croissance aux États-Unis et à une forte demande pour ses sachets de nicotine Velo.

    De l’autre côté de l’Atlantique, les géants technologiques Microsoft (NASDAQ:MSFT) et Meta Platforms (NASDAQ:META) ont publié d’excellents résultats trimestriels après la clôture mercredi à Wall Street. Apple (NASDAQ:AAPL) et Amazon (NASDAQ:AMZN) devraient publier leurs résultats jeudi soir.

    Données économiques à venir en Europe

    Les investisseurs attendent également les chiffres de l’inflation en France, en Allemagne et en Italie, ainsi que les derniers taux de chômage en Allemagne et dans l’UE.

    La semaine dernière, la Banque centrale européenne a maintenu son principal taux d’intérêt à 2%, marquant une pause après un an de resserrement monétaire afin d’évaluer les incertitudes commerciales avec les États-Unis.

    De même, la Réserve fédérale américaine a laissé les taux inchangés mercredi lors d’un vote de 9 contre 2, marquant la cinquième réunion consécutive sans hausse, bien que deux gouverneurs aient exprimé leur dissidence pour la première fois en plus de 30 ans.

    Jeudi matin, la Banque du Japon a également maintenu ses taux, indiquant la possibilité de hausses futures si les objectifs économiques et d’inflation sont atteints.

    Par ailleurs, le secteur manufacturier chinois s’est contracté pour le quatrième mois consécutif en juillet, selon une enquête officielle publiée jeudi. Les données suggèrent que la hausse des exportations avant les tarifs américains plus élevés s’estompe tandis que la demande intérieure reste faible.

    Marchés pétroliers entre sanctions russes et données sur les stocks

    Les prix du pétrole ont légèrement reculé jeudi, les traders prenant en compte une augmentation surprise des stocks américains de brut et les faibles données économiques chinoises, tout en considérant l’impact potentiel de nouvelles sanctions contre la Russie.

    À 03h05 ET, les contrats à terme sur le Brent ont reculé de 0,3% à 72,26 dollars le baril, tandis que ceux sur le brut léger américain (WTI) ont baissé de 0,2% à 69,88 dollars le baril.

    Les deux références avaient augmenté d’environ 1% mercredi, principalement en raison de la menace du président Trump d’imposer de lourdes taxes aux principaux acheteurs de brut russe afin de faire pression sur Moscou concernant son invasion de l’Ukraine.

    L’Energy Information Administration américaine a rapporté une hausse de 7,7 millions de barils des stocks de pétrole la semaine dernière, contrairement aux attentes des analystes qui tablaient sur une baisse de 1,3 million.

    Les faibles chiffres manufacturiers chinois ont renforcé les inquiétudes sur la demande future de la part du plus grand importateur mondial de pétrole.

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  • L’or rebondit après son creux mensuel alors que les tensions commerciales s’intensifient ; le cuivre américain plonge

    L’or rebondit après son creux mensuel alors que les tensions commerciales s’intensifient ; le cuivre américain plonge

    Les prix de l’or ont rebondi en séance asiatique jeudi, se redressant depuis un creux d’un mois alors que les inquiétudes liées aux droits de douane imminents poussaient les investisseurs vers des actifs refuges. L’échéance du 1er août fixée par le président Donald Trump a ravivé l’intérêt pour l’or.

    Mais ce rebond a été limité par la décision de la Réserve fédérale de maintenir les taux inchangés, tout en excluant une baisse en septembre.

    L’or au comptant a progressé de 0,8 % à 3 301,21 dollars l’once, tandis que les contrats à terme sont restés quasiment stables à 3 352,70 dollars à 02h08 ET (06h08 GMT). Les prix avaient chuté plus tôt dans la semaine après le ton ferme de la Fed, malgré les critiques de Trump.

    L’or profite des tensions commerciales

    Les marchés se sont focalisés sur la date butoir du 1er août pour la mise en place de nouveaux droits de douane, avec de nouvelles mesures annoncées mercredi par Trump. Un accord avec la Corée du Sud inclura une taxe de 15 %. L’Inde, sans accord à ce jour, fera face à une taxe de 25 % sur ses exportations dès vendredi, et les produits brésiliens pourraient être taxés jusqu’à 50 %.

    Un article de Politico a révélé que “Trump signera jeudi des décrets imposant des droits de douane plus élevés aux pays n’ayant pas conclu d’accords commerciaux.”

    L’incertitude croissante a stimulé la demande pour des actifs refuges comme l’or, effaçant certaines pertes précédentes. Un optimisme temporaire avait émergé en début de semaine avec des avancées dans les négociations avec l’UE et le Japon.

    La Fed calme les espoirs de baisse de taux

    La Fed a maintenu les taux entre 4,25 % et 4,50 %, avec un vote de 9 contre 2. Le président Jerome Powell n’a donné aucun calendrier pour une potentielle baisse, refroidissant les attentes du marché.

    Des désaccords sont apparus au sein de la Fed : les gouverneurs Michelle Bowman et Christopher Waller ont voté pour une réduction, craignant un ralentissement du marché du travail.

    Le maintien de taux élevés a pesé sur l’or, actif non rémunérateur moins attractif dans un contexte de politique monétaire restrictive.

    Chute du cuivre après exclusion tarifaire

    Le prix du cuivre aux États-Unis s’est effondré mercredi après que Trump a décidé d’exclure le métal raffiné des droits de douane de 50 %. Les contrats à Londres ont baissé de 0,3 % à 9 683,15 dollars la tonne, tandis que les contrats américains ont chuté de 4,2 % à 4,43 dollars la livre.

    Le cuivre américain a perdu 19 % en une seule journée — la pire chute journalière jamais enregistrée.

    Les nouvelles taxes, effectives à partir du 1er août, s’appliqueront aux produits semi-finis contenant du cuivre, mais pas aux minerais, concentrés ni cathodes raffinées.

    “Les premières déclarations de Trump sur une taxe sur le cuivre en janvier ont provoqué un afflux record de métal vers les ports américains,” ont déclaré les analystes d’ING.
    “Il y a maintenant un excédent de stock aux États-Unis, qui pourrait être réexporté,” ont-ils ajouté.

    Métaux précieux : performances mixtes

    Le platine a gagné 1,8 % à 1 339,05 dollars l’once, tandis que l’argent a reculé de 1,4 % à 37,218 dollars.

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  • Le pétrole reste stable : faiblesse de la Chine et menaces de Trump sur l’offre s’équilibrent

    Le pétrole reste stable : faiblesse de la Chine et menaces de Trump sur l’offre s’équilibrent

    Les prix du pétrole sont restés stables lors des échanges asiatiques ce jeudi, effaçant les gains initiaux. La faiblesse des données économiques chinoises a ravivé les inquiétudes sur la demande, contrebalançant les craintes liées à une réduction de l’offre en raison des menaces de Donald Trump.

    Le marché pétrolier avait connu trois séances de hausse consécutives, porté par des inquiétudes sur l’approvisionnement après que Trump a menacé d’imposer des droits de douane sévères aux pays achetant du pétrole russe. Mais cet élan s’est estompé face à la publication de données décevantes en provenance de Pékin.

    Le raffermissement du dollar a également pesé sur les cours. Le billet vert s’est apprécié après que la Réserve fédérale a maintenu ses taux inchangés, sans s’engager sur une éventuelle baisse.

    À 21h34 ET (01h34 GMT), le Brent pour livraison en septembre était stable à 73,26 dollars le baril, tandis que le WTI américain progressait légèrement à 70,10 dollars. Les deux contrats avaient initialement gagné jusqu’à 0,3 %.

    Le recul du PMI chinois pèse sur les perspectives de demande

    Des indicateurs PMI chinois inférieurs aux attentes ont alimenté les doutes. L’indice manufacturier a chuté en juillet, affecté par des conditions météorologiques extrêmes et les droits de douane américains. L’indice non manufacturier a également déçu, montrant un ralentissement général de l’économie.

    Ces chiffres ravivent les craintes quant à la demande en provenance de la Chine, principal importateur mondial de brut. Les précédents plans de relance semblent montrer leurs limites, et le Politburo chinois a signalé son intention d’en introduire de nouveaux.

    Trump menace de sanctions secondaires contre les acheteurs de pétrole russe

    Le soutien initial au pétrole cette semaine vient surtout des nouvelles déclarations de Trump. L’ancien président a annoncé qu’il envisage d’imposer des tarifs douaniers de 100 % sur les pays continuant à acheter du pétrole russe.

    Il a spécifiquement déclaré : « L’Inde fera face à des droits de douane de 25 % sur toutes ses exportations vers les États-Unis », en ajoutant qu’une sanction non spécifiée entrerait en vigueur à partir du 1er août. Il a aussi mis en garde la Chine contre les achats de brut russe.

    En parallèle, de nouvelles sanctions américaines ont été imposées à des entités liées au secteur pétrolier iranien. Avec la Russie et l’Iran figurant parmi les plus grands producteurs mondiaux, les marchés redoutent une contraction de l’offre mondiale.

    Les stocks américains renforcent l’incertitude

    Par ailleurs, les données sur les stocks de pétrole brut aux États-Unis ont surpris. Bien que les réserves d’essence aient diminué, les stocks globaux de brut ont connu une hausse inattendue, remettant en question la vigueur de la demande.

    Les marchés restent partagés entre des signes de faiblesse de la demande asiatique et des risques accrus sur l’offre. Dans ce contexte incertain, les cours du pétrole pourraient rester très volatils.

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  • Dow Jones, S&P, Nasdaq, Accord commercial États-Unis–Corée du Sud, décision de la Fed et résultats technos : ce qui fait bouger les marchés

    Dow Jones, S&P, Nasdaq, Accord commercial États-Unis–Corée du Sud, décision de la Fed et résultats technos : ce qui fait bouger les marchés

    Les contrats à terme sur actions américaines ont bondi jeudi, soutenus par les excellents résultats de Meta Platforms (NASDAQ:META) et Microsoft (NASDAQ:MSFT), qui ont atténué l’impact modéré de la dernière décision de la Réserve fédérale sur les taux d’intérêt. Pendant ce temps, l’ancien président Donald Trump a annoncé un nouvel accord commercial avec la Corée du Sud à l’approche de l’échéance du 1er août pour ses nouvelles politiques de “réciprocité”.

    Futures en hausse

    À 03:43 ET, les contrats à terme sur le Dow Jones gagnaient 171 points (+0,4 %), ceux sur le S&P 500 montaient de 64 points (+1,0 %) et le Nasdaq 100 progressait de 330 points (+1,4 %).

    La Fed a maintenu son taux directeur entre 4,25 % et 4,5 %, comme prévu. Jerome Powell a déclaré qu’il est “trop tôt pour dire” si un assouplissement interviendra en septembre, ajoutant que l’inflation reste “quelque peu élevée” mais que l’économie est “globalement solide”.

    Accord commercial entre Washington et Séoul

    Trump a annoncé une nouvelle entente tarifaire : “Les États-Unis appliqueront un droit de 15 % sur les importations sud-coréennes”, bien inférieur au taux de 25 % initialement menacé. Il a ajouté que la Corée du Sud investirait 350 milliards de dollars dans des projets américains et achèterait pour 100 milliards de dollars d’énergie américaine. Il a affirmé : “C’est un accord important pour les deux économies, qui générera de l’emploi aux États-Unis.”

    Les analystes de Capital Economics ont toutefois averti : “Des incertitudes subsistent quant aux modalités, notamment sur les délais de financement et l’application des taxes sur les produits électroniques et pharmaceutiques.”

    Meta impressionne grâce à la publicité

    Meta a affiché un chiffre d’affaires en hausse de 22 % au deuxième trimestre, atteignant 47,5 milliards de dollars, avec un bénéfice net de 18,3 milliards. Vital Knowledge a précisé que “la performance de Meta repose sur une hausse de 11 % des impressions publicitaires et une augmentation de 9 % des prix publicitaires”.

    La société prévoit une croissance du chiffre d’affaires entre 17 % et 24 % au trimestre en cours, mais elle a souligné que les comparaisons annuelles pourraient freiner les gains au quatrième trimestre.

    Les dépenses en intelligence artificielle restent élevées, avec des investissements prévus entre 66 et 72 milliards de dollars en 2025. Meta a également averti que “la dépréciation et les coûts de main-d’œuvre pourraient exercer une pression haussière importante” sur les dépenses opérationnelles en 2026.

    Microsoft porté par Azure et l’IA

    Microsoft a vu sa branche cloud Azure croître de 39 % au quatrième trimestre fiscal, dépassant les prévisions. Le chiffre d’affaires global s’est élevé à 76,4 milliards de dollars, avec un bénéfice net de 27,2 milliards (3,65 dollars par action). La directrice financière Amy Hood a déclaré : “Nous prévoyons des dépenses en capital supérieures à 30 milliards au premier trimestre pour soutenir nos capacités d’IA.”

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  • DAX, CAC, FTSE 100 en ordre dispersé face aux résultats et aux données macroéconomiques

    DAX, CAC, FTSE 100 en ordre dispersé face aux résultats et aux données macroéconomiques

    Les marchés boursiers européens ont évolué de manière contrastée mercredi, alors que les investisseurs digéraient une série de résultats d’entreprises et de statistiques économiques régionales.

    En Allemagne, les chiffres préliminaires de Destatis indiquent que le PIB s’est contracté de 0,1 % au deuxième trimestre, conforme aux attentes, après une croissance révisée de 0,3 % au premier trimestre. Les ventes au détail allemandes ont surpris positivement, avec une hausse mensuelle de 1,0 % en juin, après une baisse révisée de 0,6 % en mai.

    En France, le PIB du deuxième trimestre a progressé de 0,3 % par rapport au trimestre précédent, porté par une reprise des dépenses des ménages, selon l’INSEE.

    Côté indices, le FTSE 100 britannique reculait de 0,3 %, tandis que le DAX allemand gagnait 0,1 % et le CAC 40 français montait de 0,4 %.

    Casino Group (EU:CO) s’est envolé de 36 % à Paris après avoir confirmé son objectif de retour à un flux de trésorerie disponible à l’équilibre avant frais financiers d’ici 2026, dans le cadre de son plan stratégique « Renouveau 2028 ».

    À l’inverse, Hermès International (EU:RMS) a chuté de 3,2 % après avoir publié une baisse de son bénéfice semestriel. Worldline (EU:WLN) a perdu 5,7 % après avoir élargi ses pertes au premier semestre.

    Danone (EU:BN) a bondi de 7 %, ses ventes comparables au deuxième trimestre ayant dépassé les prévisions.

    Adidas (TG:ADS) a plongé de plus de 6 % après avoir averti que les droits de douane américains pourraient entraîner des pertes de plusieurs dizaines de millions d’euros au deuxième trimestre.

    Les constructeurs Mercedes-Benz (TG:MBG) et Porsche (TG:P911) ont reculé après avoir abaissé leurs perspectives de bénéfices.

    Malgré une performance contrastée selon les divisions, BASF (TG:BAS) a gagné 1 %.

    Siemens Healthineers (TG:SHL) a pris 1,3 % après avoir annoncé des revenus trimestriels supérieurs aux attentes.

    En Espagne, Banco Santander (LSE:BNC) a chuté de près de 3 %, après avoir dévoilé une charge exceptionnelle liée à son activité brésilienne au deuxième trimestre.

    UBS (BIT:W3XAU4) a progressé de 1,1 % après avoir publié un bénéfice supérieur aux attentes pour le deuxième trimestre.

    Au Royaume-Uni, Taylor Wimpey (LSE:TW.) a perdu 5 % après avoir abaissé sa prévision de bénéfices pour l’exercice. BAE Systems (LSE:BA.) a reculé de près de 2 %, malgré une révision haussière de ses prévisions annuelles.

    GSK (LSE:GSK) a grimpé de 1 % après des résultats trimestriels supérieurs aux attentes et des prévisions revues en haut de fourchette.

    Enfin, HSBC (LSE:HSBA) a cédé 2,6 %, après une chute de 26 % de son bénéfice avant impôts au premier semestre.

    Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil financier, en investissement ou de toute autre nature professionnelle. Il ne doit pas être considéré comme une recommandation d’acheter ou de vendre des titres ou instruments financiers. Tous les investissements comportent des risques, y compris la perte possible du capital investi. Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs. Vous devez effectuer vos propres recherches et consulter un conseiller financier qualifié avant de prendre toute décision d’investissement.

  • Dow Jones, S&P, Nasdaq, Wall Street s’oriente vers une ouverture calme dans l’attente de la décision de la Fed et des résultats Tech

    Dow Jones, S&P, Nasdaq, Wall Street s’oriente vers une ouverture calme dans l’attente de la décision de la Fed et des résultats Tech

    Les contrats à terme américains sur les principaux indices sont quasi stables mercredi matin, suggérant une ouverture sans direction claire alors que les investisseurs attendent la décision de la Réserve fédérale et plusieurs publications d’enseignes technologiques majeures.

    Cette absence de mouvement matinal survient après une légère baisse lors de la session précédente, les investisseurs préférant rester prudents jusqu’à ce que la Fed offre des indications actualisées sur le niveau futur des taux. Un statu quo est anticipé, mais les acteurs restent attentifs à tout inflexion concernant l’inflation ou la politique monétaire.

    Les attentes se portent aussi sur les résultats trimestriels de Microsoft (NASDAQ:MSFT) et Meta Platforms (NASDAQ:META), qui seront diffusés après la clôture des marchés aujourd’hui. Ces annonces des leaders du groupe des « Magnificent Seven » influenceront probablement le sentiment sur le secteur technologique dans son ensemble.

    La politique commerciale demeure un sujet sensible. Sur Truth Social ce matin, l’ancien président Donald Trump a annoncé l’entrée en vigueur, dès vendredi, d’un tarif de 25 % sur les importations en provenance d’Inde, accentuant les tensions commerciales internationales. Ses avertissements antérieurs évoquant des tarifs de 15 à 20 % pour les pays sans accord bilatéral continuent de peser sur les marchés.

    Mardi, les indices américains ont terminé en baisse après avoir perdu leur dynamique matinale : le Dow a reculé de 204,57 points (-0,5 %) à 44 632,99, le Nasdaq a chuté de 80,29 points (-0,4 %) à 21 098,29, et le S&P 500 a cédé 0,3 %, clôturant à 6 370,86.

    Cette correction semble refléter des prises de bénéfices après une longue série de records pour les indices Nasdaq et S&P. La prudence avant l’annonce de la Fed a contribué au manque de direction.

    Les négociations commerciales entre les États-Unis et la Chine à Stockholm sont également surveillées, à l’approche de l’échéance des droits de douane réciproques prévue vendredi. Les marchés craignent une escalade si les discussions restent infructueuses.

    Concernant les données économiques, le Conference Board a relevé l’indice de confiance des consommateurs à 97,2 en juillet contre 95,2 en juin, dépassant les prévisions (95,8). Les offres d’emploi aux États-Unis ont légèrement baissé en juin, bien que moins que prévu.

    Au niveau sectoriel, on observe des divergences marquées : les actions pharmaceutiques et du transport sont fortement à la baisse (–2,6 % pour l’indice NYSE Arca Pharmaceutical, –2,3 % pour le Dow Jones Transportation), tandis que les secteurs des services publics, du gaz naturel et de l’immobilier commercial affichent une performance plus résistante. Les secteurs des services pétroliers et de l’acier se sont également repliés, reflétant une posture de prudence généralisée.

    Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil financier, en investissement ou de toute autre nature professionnelle. Il ne doit pas être considéré comme une recommandation d’acheter ou de vendre des titres ou instruments financiers. Tous les investissements comportent des risques, y compris la perte possible du capital investi. Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs. Vous devez effectuer vos propres recherches et consulter un conseiller financier qualifié avant de prendre toute décision d’investissement.

  • Les actions Danone bondissent grâce à la solide performance de la nutrition spécialisée qui soutient les résultats du T2 au-dessus des attentes

    Les actions Danone bondissent grâce à la solide performance de la nutrition spécialisée qui soutient les résultats du T2 au-dessus des attentes

    Les actions de Danone (EU:BN) ont progressé de plus de 6 % suite à l’annonce d’une croissance des ventes comparables (LFL) au deuxième trimestre meilleure que prévu. Cette progression est largement portée par une augmentation généralisée des volumes dans la plupart des régions et catégories de produits, la nutrition spécialisée affichant des résultats particulièrement solides.

    Les ventes comparables ont augmenté de 4,1 % au T2, dépassant la hausse de 3,8 % prévue par les analystes interrogés par Danone. La croissance des volumes a contribué pour 3,2 points de pourcentage, tandis que la tarification a ajouté 1 %. Les analystes anticipaient une croissance des volumes de 2,5 % et une hausse des prix de 1,4 %.

    Sur la première moitié de l’année, les ventes comparables ont progressé de 4,2 %, soutenues par une hausse des volumes de 2,6 %. Cependant, les ventes rapportées pour le trimestre ont légèrement diminué, à 6,91 milliards d’euros (7,98 milliards de dollars) contre 6,94 milliards un an plus tôt, manquant l’estimation consensuelle de 6,92 milliards, principalement en raison d’effets de change défavorables.

    Par segment, la division nutrition spécialisée a mené la performance avec une hausse des ventes comparables de 8,7 %. Le segment des produits laitiers essentiels et à base de plantes a progressé de 3 %, tandis que la division eaux a enregistré un léger recul de 0,5 %.

    Danone a souligné une forte dynamique dans la région Chine, Asie du Nord et Océanie (CNAO), où les ventes comparables ont bondi de 12,4 %, portées par une hausse des volumes de 13,2 %. Dans cette région, la nutrition spécialisée a enregistré une croissance organique des ventes de 15,5 %, bien au-delà des 7 % prévus par Jefferies. Les analystes ont attribué cette surperformance à la demande en formule infantile en phase tardive, indiquant un marché résilient malgré des problèmes spécifiques de déstockage chez Feihe.

    « Ce sont de solides résultats, menés par un dépassement significatif en Chine dans la nutrition spécialisée », ont commenté les analystes de Jefferies.
    « La forte surperformance en Chine dans la nutrition va dissiper les inquiétudes selon lesquelles la catégorie/la compétitivité serait moins favorable. Les autres unités clés affichent une performance résiliente (c’est-à-dire les produits laitiers en Europe et aux États-Unis) », ont-ils ajouté.

    Pour l’avenir, Danone a confirmé ses prévisions pour 2025, anticipant une croissance organique des ventes de 3 à 5 % sur l’année complète, en ligne avec le consensus Visible Alpha de 4 %. L’entreprise s’attend également à une croissance du résultat opérationnel supérieure à celle du chiffre d’affaires, ce qui laisse présager une légère amélioration des marges. Les estimations consensuelles projettent une marge opérationnelle à 13,3 %, contre 13 % l’an dernier.

    Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil financier, en investissement ou de toute autre nature professionnelle. Il ne doit pas être considéré comme une recommandation d’acheter ou de vendre des titres ou instruments financiers. Tous les investissements comportent des risques, y compris la perte possible du capital investi. Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs. Vous devez effectuer vos propres recherches et consulter un conseiller financier qualifié avant de prendre toute décision d’investissement.

  • Hermès affiche une hausse de 9 % de ses ventes au deuxième trimestre grâce à des hausses de prix et une forte demande en Amériques

    Hermès affiche une hausse de 9 % de ses ventes au deuxième trimestre grâce à des hausses de prix et une forte demande en Amériques

    La marque de luxe Hermès (EU:RMS) a enregistré une augmentation de 9 % de ses ventes au cours du deuxième trimestre, soulignant une demande soutenue de la part des consommateurs fortunés malgré les récentes hausses de prix et les difficultés liées aux tarifs douaniers.

    Le célèbre fabricant des sacs Birkin a déclaré un chiffre d’affaires du deuxième trimestre de 3,9 milliards d’euros (4,5 milliards de dollars) à taux de change constants, correspondant globalement aux attentes d’une hausse de 10 % selon le consensus Visible Alpha cité par UBS.

    Pour le premier semestre 2025, les ventes totales du groupe ont atteint 8,03 milliards d’euros, tandis que l’EBIT s’est élevé à 3,33 milliards d’euros et le bénéfice par action à 21,39 euros — des chiffres légèrement inférieurs aux prévisions consensuelles de Jefferies, respectivement de 3,27 milliards d’euros et 21,90 euros.

    Hermès a appliqué une hausse mondiale des prix de 7 % cette année, ainsi qu’une augmentation supplémentaire de 5 % aux États-Unis, où la société prévoit de répercuter intégralement les tarifs douaniers de 15 % imposés par l’administration Trump et l’Union européenne. Le président exécutif Axel Dumas a déclaré que « ces ajustements devraient suffire à compenser l’impact des tarifs douaniers. »

    Sur le plan régional, les ventes du premier semestre ont été les plus fortes au Japon avec une hausse de 14,7 %, suivies par les Amériques à 12,3 %. La région Asie-Pacifique hors Japon a progressé plus modestement de 5,2 %.

    La division Maroquinerie & Sellerie (LG&S) a continué à être le principal moteur de croissance, en hausse de 14,8 % au cours du trimestre, creusant l’écart avec les segments non cuir.

    « Les investisseurs vont débattre de la manière dont il faut interpréter un écart d’environ 1000 points de base entre les divisions cuir et non cuir au deuxième trimestre », a commenté l’analyste de Jefferies James Grzinic. Il a ajouté : « Comme c’est le cas pour tous les acteurs du luxe dans l’industrie, la conférence d’aujourd’hui (8h, heure du Royaume-Uni) se concentrera tout particulièrement sur la demande au début du troisième trimestre. »

    Les autres segments ont montré des performances mitigées, avec une baisse de 5,5 % des ventes dans les montres au premier semestre et une chute de 7,2 % dans le parfum et la beauté, tandis que le segment Autres Hermès a progressé de près de 15 %.

    Pour l’avenir, Hermès a réaffirmé son objectif à moyen terme de forte croissance du chiffre d’affaires à taux de change constants.

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