Author: Fiona Craig

  • Les prix de l’or progressent face aux nouvelles menaces tarifaires américaines et aux anticipations de baisse des taux de la Fed

    Les prix de l’or progressent face aux nouvelles menaces tarifaires américaines et aux anticipations de baisse des taux de la Fed

    Jeudi, l’or a légèrement augmenté alors que les investisseurs se tournaient vers la valeur refuge suite aux nouvelles annonces tarifaires du président américain Donald Trump et à des données économiques américaines décevantes, ravivant ainsi les espoirs d’une baisse imminente des taux d’intérêt par la Réserve fédérale.

    À 04h30 ET (08h30 GMT), l’or au comptant a gagné 0,1%, atteignant 3 373,80 dollars l’once. Parallèlement, les contrats à terme sur l’or pour décembre ont progressé de 0,4% à 3 447,90 dollars l’once.

    Les tensions tarifaires alimentent les inquiétudes sur les marchés

    La demande d’or a été soutenue après que Trump a annoncé son intention d’imposer une taxe de 100 % sur les importations de semi-conducteurs provenant de certains pays qui n’investiraient pas dans la production américaine de puces. Cette mesure vise à renforcer la production domestique, mais a suscité des craintes quant à de nouvelles perturbations des chaînes d’approvisionnement mondiales et à des pressions inflationnistes potentielles.

    Dans une mesure liée, Trump a signé un décret doublant les droits de douane sur les importations en provenance d’Inde à 50 %, invoquant les achats continus de pétrole russe par le pays. Les tarifs, annoncés mercredi soir sur la plateforme Truth Social de Trump, entreront en vigueur à minuit, accentuant l’incertitude sur les marchés.

    Ces développements, conjugués à la perspective de coûts plus élevés et à des tensions commerciales accrues, ont renforcé le rôle de l’or comme valeur refuge face à l’inflation et à la volatilité économique.

    Les marchés parient sur des baisses de taux de la Fed

    L’or a également bénéficié des attentes croissantes que la Réserve fédérale baisse ses taux d’intérêt dès septembre. Les derniers rapports économiques ont montré un ralentissement du secteur des services aux États-Unis en juillet, après les chiffres décevants de l’emploi non agricole la semaine dernière.

    Le marché attend les chiffres hebdomadaires des demandes d’allocations chômage, prévus plus tard dans la journée, avec une hausse attendue de 3 000 demandes à 221 000 pour la semaine se terminant le 2 août, renforçant les inquiétudes concernant un ralentissement de l’économie américaine.

    Selon l’outil FedWatch du CME, il y a désormais 95 % de chances que la Fed réduise ses taux en septembre. Des taux d’intérêt plus bas réduisent le coût d’opportunité de la détention d’or, qui ne rapporte pas d’intérêts, ce qui le rend plus attractif pour les investisseurs.

    Hausse des métaux grâce aux données commerciales chinoises

    D’autres métaux ont également progressé : les contrats à terme sur le platine ont gagné 1 % à 1 353,70 dollars l’once, tandis que ceux sur l’argent ont grimpé de 0,9 % à 38,25 dollars l’once.

    Les prix du cuivre ont augmenté des deux côtés de l’Atlantique, avec une hausse de 0,3 % des contrats à terme sur le cuivre à la London Metal Exchange à 9 719,20 dollars la tonne, et de 0,5 % des contrats américains à 4,4328 dollars la livre.

    L’optimisme des investisseurs a également été soutenu par les données commerciales chinoises montrant un fort rebond des exportations, laissant entrevoir un possible apaisement des tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine.

    Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil financier, en investissement ou de toute autre nature professionnelle. Il ne doit pas être considéré comme une recommandation d’acheter ou de vendre des titres ou instruments financiers. Tous les investissements comportent des risques, y compris la perte possible du capital investi. Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs. Vous devez effectuer vos propres recherches et consulter un conseiller financier qualifié avant de prendre toute décision d’investissement.

  • Le dollar faiblit avant les demandes hebdomadaires ; regard sur la BoE et la zone euro

    Le dollar faiblit avant les demandes hebdomadaires ; regard sur la BoE et la zone euro

    Le dollar américain a légèrement reculé jeudi alors que les investisseurs ont renforcé leurs paris sur des baisses de taux de la Réserve fédérale et restent prudents face aux tensions commerciales croissantes.

    À 04h10 ET (08h10 GMT), l’indice du dollar — qui compare le billet vert à six principales devises — a chuté de 0,1% à 97,877, après une baisse plus forte de 0,6% la veille.

    Hausse des attentes de baisse de la Fed avant le rapport sur les demandes de chômage

    Le récent recul du dollar a été provoqué par une série de données économiques décevantes, à commencer par le rapport sur l’emploi faible la semaine dernière. La performance médiocre du secteur des services en début de semaine a renforcé les craintes que les tarifs imposés sous l’administration Trump nuisent à la dynamique économique américaine.

    Les regards se tournent maintenant vers les demandes hebdomadaires d’allocations chômage, attendues plus tard dans la journée. Les économistes prévoient une légère hausse de 3 000 à 221 000 demandes pour la semaine close au 2 août.

    Les attentes d’un assouplissement monétaire ont fortement augmenté. Selon l’outil FedWatch du CME Group, les traders voient désormais une probabilité de 94% que la Fed baisse ses taux en septembre — contre 48% la semaine dernière. Au total, le marché anticipe 60,5 points de base de réduction en 2025.

    Tensions politiques et nouvelles commerciales pèsent

    Le dollar est également sous pression à cause des inquiétudes grandissantes concernant l’indépendance des principales institutions économiques américaines. La semaine dernière, le président Trump a limogé le responsable des statistiques du travail, suscitant des incertitudes sur les prochaines nominations, notamment un poste vacant au Conseil des gouverneurs de la Fed et le choix du prochain président de la banque centrale.

    “Nous pensons que la nomination de Kevin Hassett, considéré comme le favori, est un événement négatif pour le dollar en raison de ses vues accommodantes et de sa plus grande exposition perçue à l’influence de Trump par rapport à l’autre candidat principal, Kevin Warsh,” ont écrit les analystes d’ING.

    Les traders digèrent aussi de nouvelles menaces tarifaires, après que Trump a annoncé sur les réseaux sociaux mercredi soir que de nouveaux droits de douane sur les grandes économies entreront en vigueur à minuit.

    L’euro soutenu par l’optimisme sur une trêve Ukraine-Russie

    L’euro s’est renforcé, avec un EUR/USD en hausse de 0,2% à 1,1689, porté par l’espoir d’avancées dans les négociations entre l’Ukraine et la Russie. Selon des rapports, Trump pourrait rencontrer le président russe Vladimir Poutine dès la semaine prochaine, alimentant les spéculations d’un progrès diplomatique.

    “L’optimisme de Trump concernant une trêve entre l’Ukraine et la Russie alimente probablement la force de l’euro, qui s’oppose totalement au dollar sur ce sujet,” a noté ING. “Si une trêve devenait une perspective plus tangible, EUR/USD et EUR/CHF devraient être les principaux canaux de l’appréciation de l’euro.”

    En Europe, la nouvelle moins positive est que la production industrielle allemande a chuté de 1,9% en juin, pire que prévu, suggérant que les gains de production liés à l’évitement des tarifs américains s’estompent.

    La livre sterling se raffermit avant la décision de la BoE

    La livre sterling a gagné 0,2% à 1,3378, en attendant la décision de la Banque d’Angleterre prévue plus tard dans la journée.

    Le marché s’attend à ce que la banque centrale baisse ses taux de 4,25% à 4%, poursuivant son cycle d’assouplissement avec une cinquième réduction en un an. Avec une inflation toujours présente et un marché de l’emploi en ralentissement, la BoE doit trouver un équilibre délicat.

    “La réaction de la livre sera principalement dictée par le partage des votes ; attendez-vous à des dissidents des deux côtés,” a commenté ING. “Au moins un membre (Catherine Mann) devrait voter pour un statu quo, et pourrait être rejoint par deux autres (Huw Pill et Megan Greene), bien que ce ne soit pas notre scénario principal. L’arch-doviste Swati Dhingra devrait voter pour une baisse de 50 points de base, avec un certain risque que son collègue doviste Alan Taylor la rejoigne.”

    Mouvements sur les devises asiatiques : yuan et dollar australien soutenus par les données commerciales

    Sur les marchés Asie-Pacifique, le USD/JPY a reculé de 0,3% à 146,94, malgré des rapports – par la suite clarifiés – selon lesquels les États-Unis pourraient appliquer un droit de 15% supplémentaire sur les produits japonais en plus des droits existants.

    Le dollar australien a gagné 0,4% à 0,6526, soutenu par des données commerciales de juin meilleures que prévu. Les exportations ont rebondi de 6%, inversant la forte contraction du mois précédent.

    Par ailleurs, le USD/CNY a reculé de 0,1% à 7,1788 après que les données commerciales ont montré un excédent plus faible que prévu. Cependant, les exportations chinoises ont bondi de 7,2%, dépassant largement les attentes, ce qui suggère que les exportateurs profitent d’une trêve commerciale temporaire avec les États-Unis.

    Les importations ont également augmenté de 4,1%, une hausse inattendue qui témoigne d’une certaine résilience de la demande intérieure, malgré les inquiétudes sur le ralentissement économique.

    Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil financier, en investissement ou de toute autre nature professionnelle. Il ne doit pas être considéré comme une recommandation d’acheter ou de vendre des titres ou instruments financiers. Tous les investissements comportent des risques, y compris la perte possible du capital investi. Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs. Vous devez effectuer vos propres recherches et consulter un conseiller financier qualifié avant de prendre toute décision d’investissement.

  • Les prix du pétrole rebondissent après les tarifs de Trump contre l’Inde pour le pétrole russe

    Les prix du pétrole rebondissent après les tarifs de Trump contre l’Inde pour le pétrole russe

    Les prix du pétrole ont légèrement remonté en séance asiatique jeudi, après avoir atteint un creux de deux mois. Cette reprise est due à la décision du président américain Donald Trump d’imposer des tarifs supplémentaires à l’Inde pour ses achats continus de pétrole russe.

    Le marché a réagi à une combinaison de tensions géopolitiques, d’inquiétudes sur l’offre et d’opportunités d’achat à bas prix, malgré une production OPEP+ en hausse et des perspectives de demande mondiale affaiblies.

    À 21h43 ET (01h43 GMT), les contrats à terme sur le Brent pour octobre ont progressé de 0,9 % à 67,48 dollars le baril, tandis que le WTI a gagné 0,9 % à 63,98 dollars.

    Trump taxe l’Inde pour ses achats de brut russe

    Trump a signé mercredi un décret exécutif portant les droits de douane sur l’Inde à 50 %, invoquant les achats persistants de pétrole russe par New Delhi. Le tarif prendra effet 21 jours après le 7 août, mettant sous pression l’économie indienne, un des plus gros importateurs de pétrole au monde.

    Il a également évoqué des tarifs douaniers contre la Chine, elle aussi consommatrice de brut russe à prix réduit.

    L’objectif est de renforcer la pression économique sur Moscou afin d’accélérer la fin de la guerre en Ukraine. Par ailleurs, des responsables américains se sont rendus à Moscou cette semaine, et Trump pourrait rencontrer Vladimir Poutine dans les prochaines semaines pour discuter d’un cessez-le-feu.

    Ces mesures contre les principaux acheteurs du pétrole russe pourraient perturber fortement l’offre mondiale dans les mois à venir.

    Les analystes voient une marge de négociation

    Cependant, le marché pourrait encore éviter le choc. “Le délai de 21 jours avant l’entrée en vigueur des tarifs donne encore une chance à la négociation”, ont noté les analystes d’ANZ, laissant la porte ouverte à un compromis.

    L’OPEP+ augmente la production malgré une demande faible

    Malgré ce rebond, le pétrole reste sous pression, affecté par la hausse de la production décidée par l’OPEP+ et les doutes persistants sur la demande mondiale.

    Le groupe a confirmé une augmentation de la production pour septembre, mettant fin à deux ans de réductions. Il s’agit de compenser les pertes budgétaires dues à des prix trop bas.

    Des données économiques décevantes aux États-Unis et en Chine ont renforcé les craintes d’une demande en déclin, en particulier dans l’industrie.

    Mais un chiffre encourageant est venu des stocks américains, qui ont reculé de 3 millions de barils la semaine dernière, contre une prévision d’augmentation de 200.000 barils — un possible signe de solidité de la consommation intérieure.

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  • Les prix du pétrole reprennent de la vigueur sur les rumeurs de sanctions accrues contre la Russie, rebondissant après des creux récents

    Les prix du pétrole reprennent de la vigueur sur les rumeurs de sanctions accrues contre la Russie, rebondissant après des creux récents

    Les contrats à terme sur le pétrole ont progressé mercredi, rebondissant après un creux de cinq semaines atteint la veille, soutenus par les attentes de sanctions américaines plus strictes contre les acheteurs de pétrole russe.

    À 08h55 ET (12h55 GMT), les contrats Brent pour octobre ont augmenté de 1,5 % à 68,67 dollars le baril. Parallèlement, le West Texas Intermediate (WTI) a gagné 1,6 % pour s’établir à 66,18 dollars le baril.

    Les sanctions contre la Russie sous les projecteurs

    Le président Donald Trump a renouvelé ses menaces d’augmenter les droits de douane sur l’Inde en raison de ses achats continus de pétrole russe. Après avoir imposé la semaine dernière des droits réciproques de 25 %, Trump a déclaré que de nouvelles taxes seraient mises en place cette semaine.

    Trump a critiqué les achats continus d’huile russe par l’Inde, affirmant qu’ils financent la guerre de la Russie contre l’Ukraine. L’Inde a toutefois rejeté ces accusations, indiquant qu’elle continuerait à importer du pétrole russe à court terme. Le pays dépend fortement des importations de pétrole, couvrant environ 80 % de ses besoins.

    « Si l’Inde cessait d’acheter du pétrole russe en raison des menaces tarifaires, nous pensons que le marché pourrait absorber la perte de cette offre. Cela éliminerait l’excédent que nous attendons sur le marché dans la seconde moitié de cette année et une bonne partie de 2026. Cela entraînerait une hausse des prix, mais maîtrisée », ont déclaré les analystes d’ING dans une note.

    Ils ont ajouté : « Le plus grand risque serait que d’autres acheteurs cessent également d’acheter du pétrole russe. Cela obligerait l’OPEP à puiser rapidement et agressivement dans sa capacité de production excédentaire pour équilibrer le marché. Cela pourrait entraîner une hausse significative des prix. »

    « Nous devrions avoir plus de clarté plus tard cette semaine, avec la date limite fixée par le président Trump pour que la Russie conclue un accord avec l’Ukraine vendredi. Une délégation américaine se rend cette semaine en Russie. Des rapports indiquent que le président Poutine pourrait être prêt à faire des concessions, comme un cessez-le-feu aérien, afin d’éviter des sanctions plus strictes et des tarifs secondaires », a ajouté ING.

    Le marché a également été soutenu par les données de l’American Petroleum Institute montrant une baisse nettement plus importante que prévu des stocks de pétrole américains la semaine dernière, à hauteur de 4,2 millions de barils, contre une baisse attendue de 1,8 million.

    Équilibrer les inquiétudes liées à l’offre et à la demande

    Malgré les gains de mercredi, les prix du pétrole ont été sous pression récemment. Le recul s’est accéléré après que l’OPEP+ a accepté d’augmenter la production de 547 000 barils par jour à partir de septembre.

    La hausse constante de la production du cartel cette année a suscité des craintes de surplus d’offre dans la seconde moitié de 2025.

    Par ailleurs, les données économiques faibles des États-Unis et de la Chine publiées la semaine dernière ont renforcé les craintes d’un ralentissement de la croissance et d’une baisse de la demande en pétrole chez les plus grands consommateurs mondiaux.

    Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil financier, en investissement ou de toute autre nature professionnelle. Il ne doit pas être considéré comme une recommandation d’acheter ou de vendre des titres ou instruments financiers. Tous les investissements comportent des risques, y compris la perte possible du capital investi. Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs. Vous devez effectuer vos propres recherches et consulter un conseiller financier qualifié avant de prendre toute décision d’investissement.

  • Dow Jones, S&P, Nasdaq, U.S. Futures, Wall Street attend une reprise après des résultats d’entreprises encourageants

    Dow Jones, S&P, Nasdaq, U.S. Futures, Wall Street attend une reprise après des résultats d’entreprises encourageants

    Les futures des principaux indices américains affichent une légère hausse mercredi matin, stimulés par une série de publications trimestrielles meilleures que prévu, offrant un élan positif après la baisse de mardi.

    Des résultats solides de grandes entreprises relancent l’optimisme. McDonald’s (NYSE:MCD) grimpe de 4,0 % dans le pré-marché après avoir dépassé les attentes sur ses résultats du deuxième trimestre.

    Shopify (NASDAQ:SHOP) enregistre également des hausses notables après un chiffre d’affaires supérieur aux prévisions et des perspectives optimistes pour le troisième trimestre. Disney (NYSE:DIS) monte également suite à des résultats du troisième trimestre fiscal dépassant les attentes.

    Cependant, certaines valeurs tech sont sous tension. Super Micro Computer (NASDAQ:SMCI) recule après des prévisions décevantes pour le T4 et un résultat inférieur aux attentes. Snap (NYSE:SNAP) connaît aussi une baisse après des revenus inférieurs aux consensus pour le T2.

    Avec peu de données macro cette semaine, les volumes pourraient rester faibles alors que les investisseurs digèrent les résultats des entreprises.

    Mardi, Wall Street a fini en baisse après une ouverture positive. Les trois indices ont clôturé dans le rouge :

    • Nasdaq : – 137,03 pts (– 0,7 %) à 20 916,55
    • S&P 500 : – 30,75 pts (– 0,5 %) à 6 299,19
    • Dow : – 61,90 pts (– 0,1 %) à 44 111,74

    Le ton s’est refroidi avec les commentaires de Donald Trump : “because we want them made in the United States”, annonçant de nouveaux droits sur puces et semi-conducteurs, et “as high as 250 percent” sur les importations pharmaceutiques.

    Des données économiques décevantes sont venues s’y ajouter : l’ISM services en juillet est tombé à 50,1 contre 50,8 en juin, sous les attentes de 51,5, reflétant un ralentissement de l’activité.

    Malgré cela, certaines valeurs se distinguent. Palantir (NYSE:PLTR) bondit de 7,9 % après un pic de ventes lié à une forte demande en IA. “The company said its sales jumped almost 50 percent in the second quarter amid robust demand for artificial intelligence services.”

    Par secteur, les services pétroliers dominent (+3,5 % pour le Philadelphia Oil Service), les titres aurifères progressent (+2,9 % pour l’index Gold Bugs), tandis que les secteurs transports et immobilier affichent également de la vigueur. Utilities et semi-conducteurs sont à la peine.

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  • DAX, CAC, FTSE100, Les marchés européens progressent malgré la faiblesse des commandes allemandes et les menaces tarifaires de Trump

    DAX, CAC, FTSE100, Les marchés européens progressent malgré la faiblesse des commandes allemandes et les menaces tarifaires de Trump

    Les actions européennes ont légèrement progressé mercredi, surmontant la faiblesse des données industrielles allemandes et les nouvelles menaces de droits de douane de l’ancien président américain Donald Trump, visant les secteurs pharmaceutique et des semi-conducteurs.

    Les nouvelles commandes industrielles en Allemagne ont chuté de 1,0 % en juin par rapport au mois précédent, à contre-courant des prévisions qui tablaient sur une hausse de 1,0 %, et pire que le recul de 0,8 % enregistré en mai, selon Destatis.

    Malgré ce signal macroéconomique décevant, les principaux indices européens sont restés dans le vert. Le DAX allemand a progressé de 0,1 %, tandis que le CAC 40 français et le FTSE 100 britannique ont gagné chacun 0,3 %.

    Mouvements boursiers et actualités des entreprises

    Le titre ABN AMRO (EU:ABN) a chuté de 7,5 %, la banque néerlandaise ayant annoncé un programme de rachat d’actions plus modeste que prévu, accompagné de revenus de prêts plus faibles au deuxième trimestre.

    À Londres, Glencore (LSE:GLEN) a reculé de 3,1 % après avoir publié une baisse de 14 % de son EBITDA ajusté pour le premier semestre et renoncé à déplacer sa cotation principale hors du Royaume-Uni.

    Legal & General (LSE:LGEN) a perdu 2,5 %, malgré des résultats semestriels supérieurs aux attentes.

    En revanche, Vonovia (TG:VNA) s’est envolée de 4 % après une hausse de 11 % de ses résultats semestriels et une révision à la hausse de ses prévisions de résultat avant impôts pour 2025.

    Le fabricant d’éoliennes Nordex Group (TG:NDX1) a gagné 2,6 % après avoir décroché une commande de 51,7 MW de TEUT Energieprojekte GmbH en Brandebourg.

    Le groupe de santé Fresenius (TG:FME) a progressé de 1,6 % grâce à des résultats solides au deuxième trimestre et à un relèvement de ses prévisions de chiffre d’affaires annuel.

    À l’inverse, Bayer (TG:BAYN) a perdu 4,2 %, la société ayant creusé ses pertes au deuxième trimestre dans un environnement de marché difficile.

    Zalando (TG:ZAL) a plongé de 4,6 %, malgré une croissance “forte” de ses ventes et de ses bénéfices au deuxième trimestre et un relèvement de ses perspectives pour 2025, les investisseurs restant prudents.

    Enfin, Commerzbank (TG:CBK) a reculé de 1 % après une baisse de ses bénéfices trimestriels.

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  • L’or recule légèrement après quatre jours de gains ; les investisseurs surveillent les données économiques américaines

    L’or recule légèrement après quatre jours de gains ; les investisseurs surveillent les données économiques américaines

    Les prix de l’or ont légèrement fléchi mercredi, consolidant après quatre séances consécutives de hausse, alors que les investisseurs digéraient des données économiques américaines décevantes et anticipaient la nomination du président Donald Trump au conseil de la Réserve fédérale.

    À 04h30 ET (08h30 GMT), l’or au comptant a baissé de 0,4 % à 3 366,50 $ l’once, tandis que les contrats à terme sur l’or de décembre ont également reculé de 0,4 % pour s’établir à 3 420,72 $ l’once. Le métal précieux avait connu une hausse régulière au cours des quatre dernières séances, y compris une progression notable de 2 % vendredi dernier.

    L’or soutenu par les espoirs de baisse des taux de la Fed

    La récente tendance haussière de l’or est largement due à la spéculation croissante selon laquelle la Réserve fédérale pourrait réduire les taux d’intérêt dès le mois prochain. Une série de données économiques faibles a renforcé les inquiétudes quant à l’impact des politiques commerciales instables de l’administration Trump.

    Mardi, l’indice des directeurs d’achat de l’Institute for Supply Management est tombé à 50,1 en juillet, en dessous des prévisions de 51,5, indiquant une quasi-stagnation dans le secteur des services et exacerbant les craintes de ralentissement de la croissance américaine.

    Cela a suivi le rapport sur l’emploi américain de vendredi dernier, plus faible que prévu, montrant moins de créations d’emplois et des révisions importantes, avec un taux de chômage à 4,2 %.

    La probabilité d’une baisse des taux par la Fed en septembre approche désormais les 90 %, ce qui soutient les prix de l’or en réduisant le coût d’opportunité de détenir un actif non rémunérateur comme le métal précieux.

    Les investisseurs suivent également de près la nomination par Trump d’un successeur au gouverneur de la Fed Adriana Kugler, qui démissionnera le 8 août.

    Les achats d’or des banques centrales ralentissent

    Selon le World Gold Council, les banques centrales ont augmenté leurs réserves d’or de 22 tonnes nettes en juin, avec l’Ouzbékistan en tête des achats avec 9 tonnes, mettant fin à une série de quatre mois de ventes.

    Au total, les banques centrales ont ajouté 166 tonnes d’or aux réserves officielles au deuxième trimestre, soit une baisse de 33 % par rapport au trimestre précédent.

    “Cela marque le deuxième trimestre consécutif de ralentissement de la demande, probablement lié à la hausse de 30 % du prix de l’or cette année. Malgré ce ralentissement, les banques centrales devraient continuer à augmenter leurs réserves d’or compte tenu de l’environnement économique toujours incertain et de la volonté de se diversifier loin du dollar américain,” ont commenté les analystes d’ING.

    Marché des métaux mitigé

    Les contrats à terme sur le platine ont progressé de 0,8 % à 1 340,95 $ l’once, tandis que ceux sur l’argent ont légèrement reculé à 37,81 $ l’once.

    Les prix du cuivre à la London Metal Exchange ont augmenté de 0,5 % à 9 687,40 $ la tonne, tandis que les contrats à terme sur le cuivre américain ont également progressé de 0,5 % à 4,4080 $ la livre. Le cuivre a été volatil récemment, chutant de 20 % la semaine dernière avant de se stabiliser, après que Trump a exclu le cuivre raffiné d’un tarif d’importation prévu de 50 %.

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  • I prezzi del petrolio salgono leggermente dopo un minimo di un mese mentre si avvicinano le sanzioni USA contro gli acquirenti di petrolio russo

    I prezzi del petrolio salgono leggermente dopo un minimo di un mese mentre si avvicinano le sanzioni USA contro gli acquirenti di petrolio russo

    Les prix du pétrole reprennent légèrement après un creux d’un mois alors que les sanctions américaines contre les acheteurs de pétrole russe se profilent

    Les marchés pétroliers ont enregistré une légère hausse lors des échanges asiatiques mercredi, reprenant un peu après avoir atteint un creux de cinq semaines lors de la séance précédente. La perspective de sanctions américaines renforcées contre les pays achetant du pétrole russe a soutenu les cours.

    Pourtant, ce rebond reste fragile face aux préoccupations persistantes concernant l’augmentation de la production de l’OPEP+ et les perspectives de demande mondiale faible.

    À 21h50 ET (01h50 GMT), les contrats à terme sur le Brent d’octobre ont progressé de 0,5 % à 68,00 dollars le baril, tandis que le West Texas Intermediate (WTI) a gagné 0,5 % à 64,53 dollars le baril.

    Les données de l’American Petroleum Institute (API) ont également soutenu ce rebond, révélant une baisse des stocks américains de pétrole bien plus importante que prévue la semaine dernière : une diminution de 4,2 millions de barils contre une attente de 1,8 million.

    Trump menace l’Inde de nouvelles taxes sur les achats de pétrole russe

    Mardi, le président américain Donald Trump a intensifié la pression sur l’Inde en menaçant d’imposer des droits de douane supplémentaires à cause des achats continus de pétrole russe par le pays. Cela fait suite à l’imposition la semaine dernière de tarifs réciproques de 25 % à l’Inde.

    Trump a critiqué la poursuite des importations de pétrole russe par l’Inde, affirmant qu’elles financent les opérations militaires de la Russie en Ukraine. Cependant, l’Inde a rejeté ces accusations et devrait continuer à importer du pétrole russe dans un avenir proche, dépendant des importations pour environ 80 % de sa consommation.

    Trump a également menacé la Chine, un autre important acheteur de pétrole russe, d’augmenter les tarifs.

    Si ces gros importateurs réduisent leurs achats de pétrole russe, l’offre mondiale pourrait se resserrer, offrant un certain soutien aux prix du pétrole.

    Par ailleurs, des rapports indiquent que Moscou envisage des mesures pour désamorcer les tensions, notamment une possible pause dans les frappes aériennes, dans l’espoir d’éviter des sanctions américaines plus sévères. L’envoyé spécial américain Steve Witkoff doit également se rendre à Moscou cette semaine pour discuter de la crise.

    Le pétrole lutte entre surproduction et incertitudes sur la demande

    Malgré les gains de mercredi, les prix du pétrole ont subi de lourdes pertes récemment.

    Ce recul fait suite à l’annonce de l’OPEP+ d’augmenter la production de 547 000 barils par jour à partir de septembre.

    Cette hausse alimente les craintes d’un excès d’offre sur le marché pétrolier mondial au second semestre 2025.

    En outre, une série de données économiques décevantes en provenance des États-Unis et de la Chine ont accru les inquiétudes quant à une croissance plus faible et à une demande en baisse de la part de deux des plus grands consommateurs de pétrole au monde.

    Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil financier, en investissement ou de toute autre nature professionnelle. Il ne doit pas être considéré comme une recommandation d’acheter ou de vendre des titres ou instruments financiers. Tous les investissements comportent des risques, y compris la perte possible du capital investi. Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs. Vous devez effectuer vos propres recherches et consulter un conseiller financier qualifié avant de prendre toute décision d’investissement.

  • Le Dollar Se Maintient Avant la Nomination à la Fed ; La Livre Attend la Décision de la Banque d’Angleterre

    Le Dollar Se Maintient Avant la Nomination à la Fed ; La Livre Attend la Décision de la Banque d’Angleterre

    Le dollar américain est resté stable mercredi, alors que les marchés attendaient que le président Donald Trump annonce son choix pour pourvoir le siège vacant au Conseil des gouverneurs de la Réserve fédérale.

    À 03h50 ET (07h50 GMT), l’indice du dollar — qui mesure la devise américaine face à un panier de six grandes devises — reculait de 0,1 % à 98,527. Cette baisse fait suite à sa plus forte chute en une journée depuis près de quatre mois, enregistrée vendredi dernier après un rapport décevant sur l’emploi.

    Trump au centre de l’attention pour la Fed

    Les dernières données, publiées mardi, ont révélé une stagnation inattendue de l’activité dans les services en juillet, alors que les coûts d’entrée ont atteint leur plus haut niveau en près de trois ans — renforçant les inquiétudes concernant les effets des tarifs douaniers de Trump sur l’économie.

    Les marchés anticipent désormais à 90 % une baisse des taux en septembre, avec environ 56 points de base de réduction attendus d’ici fin 2025.

    En l’absence de données économiques majeures mercredi, l’attention se tourne vers Washington, où Trump a annoncé mardi qu’il désignerait un candidat à la Fed d’ici la fin de la semaine, pour remplacer Adriana Kugler.

    “Les attaques publiques de Trump contre le Bureau des statistiques du travail concernant les révisions des données d’emploi n’ont pas vraiment affecté les marchés, mais il sera intéressant de voir si le candidat choisi pour la Fed reprend ce discours,” ont écrit les analystes d’ING.
    “Si c’est le cas, cela pourrait faire craindre une déconnexion entre la politique de la Fed et les données officielles – un scénario que nous considérons clairement négatif pour le dollar.”

    La livre en attente de la Banque d’Angleterre

    La paire EUR/USD a légèrement progressé à 1,1576, malgré un recul inattendu des commandes industrielles allemandes en juin, en baisse pour le deuxième mois consécutif, en raison d’une demande extérieure plus faible.

    Les commandes ont chuté de 1 %, alors que les analystes attendaient une hausse de 1 %.

    Les ventes au détail dans la zone euro, dont les chiffres doivent être publiés plus tard, devraient rebondir de 0,4 % en juin après une baisse de 0,7 % en mai.

    “EUR/USD reste presque entièrement dicté par le mouvement du dollar, et nous continuons de voir un potentiel haussier principalement dû à la réévaluation dovish de la Fed plutôt qu’à une dynamique propre à la zone euro,” selon ING.

    La livre sterling a légèrement reculé à 1,3295, les investisseurs étant prudents avant la réunion de la Banque d’Angleterre prévue jeudi.

    La BoE devrait réduire son taux directeur de 4,25 % à 4 %, et pourrait opérer une nouvelle baisse d’ici la fin de l’année, malgré une inflation proche du double de son objectif de 2 % en juin.

    La roupie indienne se stabilise

    Ailleurs, l’USD/JPY est monté à 147,66 après la publication de données japonaises montrant des salaires en hausse plus lente qu’attendu.

    L’AUD/USD a progressé de 0,4 % à 0,6489, se redressant depuis les plus bas d’un mois, tandis que l’USD/CNY a gagné 0,1 % à 7,1891, les marchés surveillant d’éventuelles sanctions américaines supplémentaires sur le pétrole russe acheté par la Chine.

    L’USD/INR a reculé de 0,1 % à 87,697, après avoir atteint un record supérieur à 88 en début de semaine.

    La roupie a trouvé un certain soutien après que la Banque centrale indienne a maintenu ses taux inchangés à 5,50 %, contre les attentes de nouvelles baisses face à la pression croissante des tarifs commerciaux américains.

    Depuis le début de 2025, la RBI a abaissé ses taux d’un point de pourcentage cumulé.

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  • DAX, CAC, FTSE100, Les actions européennes progressent, les résultats trimestriels se poursuivent ; ventes au détail de la zone euro attendues

    DAX, CAC, FTSE100, Les actions européennes progressent, les résultats trimestriels se poursuivent ; ventes au détail de la zone euro attendues

    Les marchés européens ont terminé en hausse mercredi, portés par une nouvelle série de résultats d’entreprises qui, jusqu’à présent, reflètent une dynamique globalement positive pour le deuxième trimestre.

    À 07h05 GMT, le DAX allemand gagnait 0,5 %, le CAC 40 français progressait de 0,1 % et le FTSE 100 britannique montait de 0,3 %. La bonne performance des entreprises a soutenu les principaux indices, bien que certains signes indiquent que les tarifs douaniers commencent à peser sur certaines sociétés, ce qui pourrait compliquer le troisième trimestre.

    Résultats d’entreprises en cascade

    Les publications de résultats se sont enchaînées à un rythme soutenu, et les investisseurs ont analysé une multitude de chiffres.

    Novo Nordisk (NYSE:NVO) a abaissé ses prévisions de ventes et de bénéfices pour l’année complète, citant une croissance moins forte que prévue de ses traitements amaigrissants Wegovy et Ozempic sur des marchés clés. Malgré cela, la société pharmaceutique danoise a enregistré une croissance à deux chiffres au premier semestre.

    Bayer (TG:BAYN) a annoncé la suppression d’environ 12 000 postes à temps plein dans le cadre de sa restructuration destinée à simplifier la hiérarchie et accélérer la prise de décision.

    Siemens Energy (TG:SIE) s’attend à atteindre le haut de sa fourchette de croissance pour 2025, grâce à une demande soutenue pour ses éoliennes et équipements énergétiques aux États-Unis, ce qui compense l’impact négatif des droits de douane.

    Fresenius (TG:FME) a relevé ses prévisions de chiffre d’affaires annuel, visant désormais jusqu’à 7 % de croissance organique.

    Commerzbank (TG:CBK) a vu son bénéfice net reculer de 14 % au deuxième trimestre par rapport à l’an dernier, en raison de coûts de restructuration. Néanmoins, la banque a relevé ses perspectives pour l’ensemble de l’année.

    Glencore (LSE:GLEN) a publié une baisse de ses résultats semestriels ajustés, affectés par la chute des prix du charbon et une production de cuivre plus faible. Le groupe a également enregistré une perte nette plus importante que prévu, en raison d’une importante dépréciation de ses actifs houillers en Colombie.

    Aux États-Unis, les investisseurs attendent les résultats de Walt Disney (NYSE:DIS), Uber Technologies (NYSE:UBER) et McDonald’s (NYSE:MCD).

    Indicateurs économiques : commandes industrielles et ventes au détail

    Les commandes industrielles allemandes ont reculé de 1 % en juin, alors que les analystes tablaient sur une hausse de 1 %, alimentant les inquiétudes sur la santé du secteur manufacturier.

    Les ventes au détail dans la zone euro pour juin seront publiées plus tard dans la journée. Les analystes anticipent un rebond mensuel de 0,4 %, après une baisse de 0,7 % en mai.

    Aux États-Unis, aucun indicateur majeur n’est attendu mercredi, mais l’attention se tournera vers une adjudication de bons du Trésor à 10 ans pour un montant de 42 milliards de dollars, après une adjudication peu concluante à 3 ans la veille.

    Le pétrole repart à la hausse

    Les prix du pétrole ont rebondi mercredi après avoir touché un creux de cinq semaines lors de la séance précédente. Le marché a été soutenu par des spéculations sur un possible durcissement des sanctions américaines visant les acheteurs de pétrole russe.

    À 03h05 ET, les contrats à terme sur le Brent gagnaient 0,9 % à 68,28 dollars le baril, tandis que le WTI avançait de 0,8 % à 65,69 dollars.

    Mardi, les deux références avaient chuté de plus d’un dollar pour clôturer à leur plus bas niveau depuis cinq semaines, marquant une quatrième séance de baisse d’affilée, sur fond d’inquiétudes liées à une offre excédentaire à venir de la part de l’OPEP+.

    Par ailleurs, l’ancien président Donald Trump a intensifié ses menaces de nouveaux droits de douane contre l’Inde, reprochant à New Delhi de continuer à acheter du pétrole russe. Après avoir imposé des droits de 25 % la semaine dernière, il a indiqué qu’une nouvelle série de tarifs pourrait arriver dès cette semaine.

    Enfin, les chiffres publiés par l’American Petroleum Institute (API) ont montré une baisse bien plus importante que prévu des stocks de pétrole brut aux États-Unis — 4,2 millions de barils contre 1,8 million attendus —, ce qui a également soutenu les prix.

    Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil financier, en investissement ou de toute autre nature professionnelle. Il ne doit pas être considéré comme une recommandation d’acheter ou de vendre des titres ou instruments financiers. Tous les investissements comportent des risques, y compris la perte possible du capital investi. Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs. Vous devez effectuer vos propres recherches et consulter un conseiller financier qualifié avant de prendre toute décision d’investissement.